Dès l’âge de 13 ans, Alexandre Cavaillé, alors qu’il était encore collégien à Bellevue, présentait déjà de très belle dispositions pour la natation qu’il pratiquait au Cercle Nautique Cévennes Alès. « Ma spécialité d’alors était le 1 500 mètres » révèle le jeune homme.
Aujourd’hui, à tout juste 23 ans, licence Staps (Science des activités physiques et sportives) en poche, il est devenu coach sportif mais continue à s’entraîner avec assiduité au 200 m crawl. Son objectif est de faire partie de la délégation française pour les Jeux Olympiques de Paris.
C’est pourquoi il aligne les longueurs à raison de 4 heures quotidiennes, six jours par semaine. « Je parcours environ 70 km par semaine. C’est un entraînement très ingrat mais c’est le prix à payer », reconnaît-il tout en ajoutant « la natation m’a inculqué des valeurs d’effort, de travail, d’abnégation, de dépassement de soi et a grandement participé à mon équilibre dans les moments difficiles de ma vie ».
Un championnat de France qualificatif pour les JO au niveau très relevé
La sélection olympique passera par les championnats de France qui se dérouleront à Chartres du 16 au 21 juin. « La marche sera très haute », concède Alexandre Cavaillé, réaliste mais combatif. « Ils ne retiendront que les deux ou cinq meilleurs. Sur la feuille des temps, je suis dans le top 15. Sur 1 000 nageurs ce n’est déjà pas si mal. Mais il va me falloir cravacher et j’y travaille car les JO c’est le Graal absolu pour tout sportif ».
En parallèle, cet athlète “à l’esprit sain dans un corps sain” n’a en effet pas mis tous ses œufs dans le même panier. En se vouant à une profession d’entraîneur sportif et de remise en forme, en effectuant des opérations immobilières, Alexandre Cavaillé a aussi choisi de préparer son avenir d’après sport.
D’ailleurs, il souhaite prochainement s’investir encore davantage dans sa vie professionnelle. « J’aimerais acheter un centre de remise en forme et le gérer pleinement ». Mais pour l’heure, c’est le programme olympique qui reste son objectif No 1.
