À travers la RéAAL (Régie des eaux de l’Agglomération Alésienne), le programme “Alès Aggl’Eau 2030” investit, tous les ans, 10 M€ pour améliorer le réseau d’eau potable des grand Alésiens. Ce programme est notamment passé par Corbès où, depuis plusieurs années, le village souffre de nombreux pics d’arsenic dans son réseau, rendant parfois l’eau impropre à la consommation. Des distributions régulières de bouteille d’eau aux particuliers était alors parfois nécessaires pour contourner le problème.
La solution définitive passait par l’installation d’une station capable de traiter ce phénomène. « Le coût d’une telle installation, près de 240 000 € hors taxe, était inenvisageable pour la commune qui ne compte que 118 abonnés, éclairait Christophe Rivenq, président d’Alès Agglomération, c’est là que la solidarité intercommunale, l’un des piliers d’Alès Agglomération, a joué à plein pour lisser cet investissement sur les 72 000 compteurs d’eau de son territoire, rendant la facture plus acceptable ». Une solution qui a reçu toute l’approbation de la maire de Corbès, Monique Crespon-Lhérisson, soulagée que ce problème d’eau soit enfin résolu.
Une eau parfaitement conforme aux normes en vigueur
Le système fonctionne avec un filtre à oxyde de fer, qui fixe l’arsenic avant de renvoyer l’eau parfaitement potable vers les usagers.
Après que l’ARS (Agence régionale de santé) a validé les analyses préalablement effectuées par ses services, les abonnés ont pu retrouver, à la sortie de leurs robinets, une eau dans laquelle les concentrations en arsenic sont 100 fois inférieures au seuil maximum fixé par la législation.
Le chantier, subventionné à 70 % par Alès Agglomération, a reçu 30 % de participation du Département du Gard.