RD Limited s’engage en Asian Le Mans Series
L’entreprise, installée au Pôle Mécanique Alès-Cévennes, créée par le pilote alésien Romain Dumas, va engager une voiture, catégorie LMP2, en Asian Le Mans Series. À bord de l’Oreca de RD Limited, on retrouvera un pilote français : Tristan Vautier et sa solide expérience en LMP2.
La deuxième recrue se nomme Fred Poordad. Ce pilote américain a disputé l’an passé le championnat ELMS en catégorie LMP2.
Pour compléter l’équipage, c’est un Australien de 28 ans, James Allen, qui a été choisi. Il a été champion ELMS en 2023 et a remporté deux fois les 24 Heures du Mans en Trophy Pro Am et les 24 Heures de Daytona en LMP2.
Après Sepang le championnat se déplacera à Dubaï et à Bahreïn, dans le Golfe Persique. Comptant six courses de quatre heures chacune, ce championnat est donc réparti sur trois rendez-vous distincts.
« Si tout se passe bien, nous envisageons de nous inscrire en European Le Mans Séries, avec comme ambition de pouvoir décrocher notre invitation pour les 24 Heures du Mans » espère le double vainqueur de cette épreuve mythique.
Léo Rossel, champion de France des Rallyes 2024
À l’issue d’une lutte intense avec son rival, le très expérimenté Yoann Bonato, le pilote de Saint-Jean-du-Gard, épaulé par son copilote Guillaume Mercoiret a, à tout juste 27 ans, arraché le titre national des rallyes grâce à une 3e place lors de la dernière manche au rallye du Var.
Malgré la victoire de son concurrent direct, Léo Rossel, en terminant 3e, possédait suffisamment d’avance pour rajouter son nom au palmarès.
Il rejoint ainsi un autre Rossel, son frère Yohan, sacré champion en 2019 et un certain Stéphane Sarrazin qui avait emporté le championnat en 2004.
Au terme d’une saison intense au cours de laquelle il a signé quatre victoire, dont le Critérium des Cévennes, hélas interrompu pour des raisons climatiques, Léo Rossel a fait montre d’une belle détermination tout au long des neuf rendez-vous que comptait le championnat.
Pour l’avenir, Léo Rossel est on ne peut plus clair sur ses ambitions futures après avoir enlevé ce championnat national. « Maintenant je veux veut courir à l’international même si je sais que ça sera difficile en raison des budgets très élevés ».
Grand chelem pour Sarah Rumeau championne de France féminine
La pilote d’Iron Dames et de Sarrazin Motorsport, dont les ateliers sont situés au Pôle Mécanique, n’a rien laissé à ses adversaires féminines en remportant la totalité des classements féminins des rallyes du championnat de France.
Mais au-delà, la jeune femme a aussi signé une très belle 5e place au classement général d’un championnat très relevé, bien appuyée par sa copilote Julie Amblard. « La régularité et la progression ont payé cette saison pour aller chercher ce superbe résultat », commente Sarah Rumeau. « Grâce à une nouvelle arrivée dans le top 10 au Rallye du Var, nous atteignons notre objectif et nous nous plaçons dans le top 5 du championnat ».
Pour la jeune pilote du Pôle Mécanique, outre sa très belle 5e place au général « dans un championnat très relevé » insiste-t-elle, « c’est la grosse progression que nous avons effectuée à partir du rallye Lyon Charbonnières que je retiendrai ».
En travaillant sans relâche avec les ingénieurs de l’écurie de Stéphane Sarrazin « en affinant mon retour technique et en travaillant mon pilotage sur quatre roues motrices, j’ai pu progresser de façon constante ». Cela mis bout à bout, rajouté à une régularité remarquable tout au long du championnat, la 5e place était au bout de la route.
En 2025, Sarah Rumeau, toujours accompagnée de Julie Amblard « c’est la condition indispensable », fera encore partie de l’écurie de Stéphane Sarrazin dans le giron du programme Iron Dames. « Il nous reste à nous réunir pour définir dans quel championnat nous serons engagées. Mais pour moi, le plus important est de pouvoir continuer à rouler ».
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Une saison très positive pour Loris Cabirou
Le pilote alésien Loris Cabirou, malgré son jeune âge, multiplie les découvertes sur quatre roues. Cette saison écoulée lui a permis de courir, et de s’illustrer aux USA, en remportant, en septembre, à bord de sa Lamborghini, un course sur le prestigieux circuit d’Indianapolis en catégorie GT3. « C’était une expérience très intéressante. J’ai pu effectuer 5 courses là bas. C’est un horizon très différent pour un européen » commente le pilote du Pôle Mécanique.
Alors qu’il remportait la 3e place lors des World Finales Trofeo à Jerez en Espagne, Loris Cabirou s’apprêtait également à courir à Djeddah (Arabie Saoudite) pour la finale du championnat du Monde GT3 couru les 29 et 30 novembre.
Loris Cabirou espère, après ce parcours significatif en 2024 que de nouvelles opportunités s’ouvriront à lui pour la saison 2025.
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