Avec la crise sanitaire, les visiteurs ont été essentiellement français, mais pas nécessairement de la région. « Nous avons assisté à des sorties en famille intergénérationnelles où les groupes étaient composés des enfants, des parents et des grands-parents. On ressent un réel intérêt historique autour de la vie des mineurs », poursuit Magali Bonnet.

L’aspect immersif au cœur du plus grand réseau naturel visitable de France (700 mètres de galeries) n’y est sans doute pas étranger. D’ailleurs, l’Office a déjà lancé des projets afin d’améliorer en 2021 l’expérience vécue dans cette mine-école : « L’idée est de rendre l’immersion davantage réaliste, avec du son, les bruits de la mine, mais également, dans le but d’élargir le spectre de notre clientèle, en développant la virtualité avec des projections et des écrans dont sont très friands les jeunes. » Déjà, les associations, les voyagistes et des établissements scolaires réservent leur future visite pour l’année prochaine.

Au plus fort de ses saisons, avant 2014, la Mine Témoin d’Alès accueillait jusqu’à 600 personnes par jour. Avec une nouvelle équipe de jeunes professionnels et des projets de modernisation, le site touristique alésien pourrait rapidement retrouver sa vitesse de croisière et peut-être accueillir davantage de visiteurs.