Ce rendez-vous devait avoir lieu mi-octobre, mais il a été reconduit en raison des conditions météorologiques. Le bilan de la saison touristique 2024 a été présenté, ce vendredi 29 novembre 2024 au Myriapole, à Alès.
À cette occasion, plusieurs dizaines de prestataires touristiques du territoire se sont regroupés. « Le développement du tourisme, que ce soit en termes économiques ou de fréquentation, est très important pour notre territoire. Mais nous ne pouvons faire les bons choix que si vous vous impliquez et nous faites part de vos retours d’expérience », a indiqué en préambule Christophe Rivenq, président d’Alès Agglomération. Et Max Roustan, maire d’Alès, de compléter : « Le tourisme que nous connaissons aujourd’hui découle des choix que nous avons faits il y a trente ans, en améliorant Alès, en créant de l’animation, en construisant le Pôle Mécanique, en rénovant les Thermes des Fumades, … Mais ce qui était vrai il y a dix ans ne l’est plus forcément aujourd’hui. Nous devons sans cesse nous améliorer et nous remettre en question ».
« Alès Agglomération s’en sort mieux que d’autres territoires »
Passé l’introduction, Nicolas De Davydoff, responsable de Cévennes Tourisme, a présenté les grands chiffres de la saison 2024 : « Nous enregistrons, au 20 novembre, 4 257 000 nuitées, en hausse de 2,4 % par rapport à 2023. Le printemps, avec la météo maussade, a connu une baisse de fréquentation de - 13 %, compensée par un regain en mai de + 12,4 % avec les week-ends du 8 mai et de l’Ascension qui monte jusqu’à + 30 %. » Quant à la saison estivale, « Alès Agglomération s’en sort mieux que d’autres territoires. La moyenne nationale montre une baisse de - 6 % du nombre de nuitées. Ici, nous avons une légère hausse en juillet (+ 3,7 %) et une stabilité confirmée en août ».
Dans le détail, sur 2024, 1 180 000 nuitées ont été effectuées par une clientèle étrangère, avec une présence marquée de la Belgique, des Pays-Bas et de la Suisse. Les 3 millions de nuitées restants ont été réalisés par des clients français, dont la plupart vient du Gard, de l’Hérault, des Bouches-du-Rhône, du Vaucluse, de l’Ardèche, de Lozère, …
« 60 % des touristes viennent ici pour la nature, 30 % pour la randonnée, 23 % pour les rivières. Il est aussi important de noter que nous comptons 37 % de primo-visiteurs, c’est-à-dire de touristes n’étant jamais venus en Cévennes, contre 15 % par exemple pour la Bretagne. Nous avons donc une véritable image de marque à conserver et à magnifier avec vous tous », a insisté Nicols De Davydoff.