« Vivre libre, c’est quelque chose qu’il faut protéger. Je suis très heureux qu’Alès soit la 1re ville à accueillir et soutenir cette action en hommage à toutes celles et ceux qui œuvrent pour notre liberté », a déclaré Max Roustan, maire d’Alès, en dévoilant l’œuvre du sculpteur Christophe Rinaldi, un bronze qui illustre la souffrance de ceux qui sont au service des Français.

« Merci. Merci à celles et ceux qui donnent leur vie pour que nous puissions mieux vivre en harmonie. Mais nous devons tous être des sentinelles. Nous devons être vigilants, dans un monde qui peut être dangereux. Nous devons, en permanence, veiller sur les uns sur les autres. C’est ainsi que l’on fait société. C’est cela aussi la démocratie. » Le message de Christophe Rivenq, premier adjoint de la Ville d’Alès, a synthétisé toute l’émotion contenue le 11 juillet dans le hall de mairie lors du dévoilement de la stature de Christophe Rinaldi, en hommage aux “Sentinelles de la Nation”.

Sous ce patronyme, agit sans corporatisme, une association présidée par l’ancien médecin alésien Gérard Chaput. « L’association a été créée par deux familles de militaires endeuillées. La Nation a placé aux avant-postes, en sentinelles, des femmes et des hommes pour protéger notre pays et assurer au quotidien la sécurité de nos concitoyens. Ils sont quotidiennement engagés en héros ordinaires, souvent au péril de leurs vies, sur des opérations militaires ou pendant cette période de pandémie. Qu’ils soient militaires, sapeurs-pompiers ou soignants, tous méritent notre reconnaissance pour leurs dévouements ordinaires ou extraordinaires. Nous avons souhaité, par cette œuvre, témoigné de leur engagement. »

L’artiste Christophe Rinaldi, ancien gendarme et membre des Forces spéciales, a témoigné de son émotion à voir son œuvre exposée en mairie d’Alès : « C’est une œuvre un peu écorchée, sortie des tripes et du cœur, et qui correspond à une période difficile de ma vie. Je trouve qu’elle illustre bien à la fois l’action des soignants, des gendarmes et de tous ceux qui nous protègent parfois jusqu’au sacrifice et cette nécessité de leur montrer tout notre respect. C’est l’expression d’une souffrance à travers une sorte de prière. »

Gérard Chaput rencontrera prochainement François Baroin, président de l’Association des maires de France afin que la statue puisse être hébergée par d’autres Mairies.