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Un voyage théâtral avec le festival des ATyPiques

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Du 7 novembre au 5 décembre, le grand public est attendu pour la 27e édition du festival de théâtre dont la programmation compte sept spectacles originaux.

L’aventure théâtrale continue ! L’association “Les Amis du Théâtre Populaire” d’Alès organise cette année la 27e édition de son festival Les ATyPiques. « Cette année, nous avons maintenu le nombre de sept spectacles en un mois. Cela traduit notre souhait de soutenir la vie et la création des compagnies invitées qui bénéficient, du fait de notre bénévolat, de la plus grande part de nos aides », indique Michel Boissier, l’une des chevilles ouvrières de ce rendez-vous culturel.

Sur scène, vous retrouverez des pièces de théâtre parmi les plus appréciées, vues pendant l’année dans la région et bien au delà. Ces “ATyPiques” sont d’une grande qualité et présentent des tonalités fort différentes : émouvantes, drôles, poétiques, parfois tout à la fois… « Ces spectacles seront comme des échos de notre époque avec des regards divers, poétiques ou sociaux sur notre monde. »

Le programme

Les Cathares, un destin inachevé

De et par Olivier de Robert. Entre conte et vérité historique, humour et plongées dans le passé, l’épopée occitane des Cathares, au XIIIe siècle, et la croisade des barons du nord qui l’étouffa, dite par un conteur hors pairs passionné et passionnant.

  • Vendredi 7 novembre, 20h30, salle Pélico, Anduze

Le retour aux souches

D’après Marc Favreau dit “SOL”, par Marie Thomas. Retour aux ATyPiques de ce séduisant clown au féminin dont la gestuelle infantile et la diction hasardeuse vous mènent au pays poético-critique des mots tordus qui, en s’entre-frottant, jettent des étincelles d’intelligence.

  • Mercredi 12 novembre, 20h30, Auditorium, Rousson

Rossignol a la langue pourrie

De Jehan Rictus, par Agathe Quelquejay. Les poèmes de ce Montmartrois des années 1900 disent dans la langue savoureuse, imagée et rude des loqueteux, des sans dents de l’époque, leur misère profonde, leur dénuement, leur humanité aussi, leurs luttes et leurs espoirs. Un moment exceptionnel de poésie authentique. « Le théâtre, à l’un de ses niveaux les plus hauts », selon Gilles Costaz.

  • Vendredi 14 novembre, 20h30, Biosphéra, Cendras

On n’a pas pris le temps de se dire au revoir

De et par Rachid Bouali. Un homme, né en France, veille son père kabile mourant et assiste en même temps à la destruction du HLM de son enfance. Une interrogation sur ce qui fait une identité, sur la transmission, le poids du passé familial, l’intromission des cultures. Un spectacle fort, voire poignant mais qui n’oublie pas d’être plaisant.

  • Mercredi 19 novembre, 20h30, espace La Fare Alais, Saint-Martin-de-Valgalgues

Classement sans suite

Ecrit et mis en scène par Luca Franceschi. La mise en examen théâtrale d’une justice peu encline à aider, respecter, restaurer les victimes d’agressions sexuelles. Un sujet grave mais un spectacle dynamique et efficace, bousculant avec bonheur les conventions théâtrales.

  • Vendredi 21 novembre, 20h30, Maison de l’Eau, Allègre-les-Fumades

Le repas des gens

De François Cervantes. Un sympathique couple au long cours qui n’est jamais allé au théâtre se retrouve invité à dîner sur scène. C’est le départ d’une suite inénarrable de sketchs virant à un burlesque digne des grands classiques.

  • Jeudi 27 à 19h et vendredi 28 novembre à 20h30, Le Cratère Ephémère, complexe sportif de la Prairie, Alès

La dette

De et avec Franck Chevallay. Tout, vous saurez tout sur cet invisible monstre vorace qui planerait sur nos économies. Non pas une conférence mais, dans la joie et la bonne humeur, une vraie pièce de théâtre qui dissipe avec humour les voiles des enfumages.

  • Vendredi 5 décembre, 20h30, bar Le Prolé, rue Beauteville, Alès

Plus d'infos

  • Tarif : 10 €
  • Billetterie en ligne sur le site.
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