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Un feu a parcouru 20 hectares de forêt à la lisière de La Grand-Combe, Sainte-Cécile d’Andorge et Portes.

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120 sapeurs-pompiers et un hélicoptère ont été rapidement engagés sur le terrain pour éviter la propagation du sinistre. L’absence de vent a été un atout déterminant dans la lutte contre l’incendie. L’origine criminelle du feu ne fait guère de doute.

20 hectares de forêt brûlés dans un secteur escarpé situé entre Sainte-Cécile d’Andorge et Portes, dans le secteur dit des Pinèdes. Voila le bilan de l’incendie qui a mobilisé 120 sapeurs-pompiers du Gard dans la nuit précédente mais aussi une bonne partie de la journée de jeudi 30 juillet. Heureusement, aucune victime, si ce n’est un soldat du feu légèrement touché, n’est à déplorer. Les habitations les plus proches n’ont pas non plus été menacées par les flammes.

Pour appuyer les hommes qui luttaient sur ce terrain particulièrement difficile d’accès, le SDIS 30 avait également dépêché un hélicoptère bombardier d’eau.

Ce sont huit départs de feu distincts que les pompiers ont dû gérer simultanément, dans une végétation extrêmement fragilisée par les fortes chaleurs des derniers jours. Pour les enquêteurs, il ne fait aucun doute que l’incendie est d’origine criminelle.

Gratitude et consternation

À La Grand-Combe, à Sainte-Cécile d’Andorge et à Portes, comme le confirme Patrick Malavieille maire de La Grand-Combe et vice-président d’Alès Agglomération : « Personne n’a oublié le grand incendie de 1985, mais aussi celui de 1989 qui avait hélas coûté la vie à deux pilotes de Tracker sur la commune du Pradel. Mettre le feu dans ce type d’endroit, c’est criminel pour les populations, les sauveteurs et le territoire. Ici nous partageons un sentiment de consternation mais aussi de gratitude et de soulagement en mesurant la mobilisation très forte des secours ».

Vendredi, les pompiers maintenaient une surveillance serrée pour prévenir toute reprise de l’incendie.

Appel à la vigilance

De leur côté, les gendarmes ont débuté l’enquête afin d’identifier le ou les pyromanes à l’origine du sinistre.

Dix jours après le feu de Générargues, et à la suite de ce nouvel incendie, les autorités invitent les populations à beaucoup de vigilance mais aussi à la plus grande prudence aux abords des zones boisées.

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