Cet Escape game, ou plutôt Escape risques pédagogique, que la collectivité vient d’ouvrir dans les murs de l’école Louis Leprince-Ringuet, dans le quartier de La Royale à Alès, est plus qu’un lieu de détente, c’est surtout un outil dédié à la prévention des risques. Il a été présenté à la presse, vendredi 30 juillet, en présence du maire, Max Roustan, et des élus qui ont planché sur ce projet tels que Laurent Ricôme, en charge de la sécurité, ou Méryl Debierre, déléguée au Forum Jeunes.
Premier équipement de ce type lancé par une collectivité, il a vocation « non pas à concurrencer les autres Escapes games de loisirs d’Alès, mais à impliquer les jeunes générations dans la culture des risques tels que nous pouvons en connaître sur notre territoire », avertit d’emblée Christophe Rivenq, Président d’Alès Agglomération, ajoutant « d’ailleurs il n’est pas ouvert à tout le monde et il ne poursuit aucun but lucratif ». Consacré à un public de 10 à 17 ans, le parcours s’appuie sur le scenario d’une alerte d’urgence qui interviendrait dans le cas de la rupture d’un barrage.
Une ambiance plus vraie que nature
À l’aide d’énigmes et d’indices, les participants, par groupe de 6 à 10, doivent maîtriser leur stress pour trouver une solution susceptible de les mettre à l’abri des eaux. Une ambiance sonore et visuelle accentue le réalisme et soumet les concurrents à une pression supplémentaire. « C’est dans les périodes de crises que se révèlent les personnalités. Cette initiative a pour but de faire en sorte qu’en situation d’urgence, le public maîtrise la situation plutôt qu’il ne la subisse », développait Jean Rampon, Sous-Préfet d’Alès, très intéressé par la visite de ce nouvel équipement.
Les Accueils de loisirs d’Alès Agglomération concernés
Pour l’heure, seuls les enfants des Accueils de loisirs de la collectivité d’Alès Agglomération ou des associations travaillant avec celle-ci pourront profiter de cet Escape risques. Le projet, évolutif, pourra permettre par la suite, de compléter l’expérience en amenant des groupes d’enfants sur les berges du Gardon afin de leur expliquer l’utilité des digues et le caractère imprévisible du cours d’eau. Les Alésiens n’ont en effet pas effacé de leur mémoire, les crues de 1958 ou encore celle de 2002 et leurs effets dévastateurs et meurtriers.
Par la suite, rien ne s’oppose à ce que les écoles, à travers une convention passée avec les services d’Alès Agglomération ou de la Ville d’Alès, puissent recourir, elles aussi, à cet outil original et efficace.