mandat », a indiqué Léa Boyer, la conseillère municipale déléguée au CME.
Un film diffusé dans les écoles et sur les réseaux sociaux
À la naissance de l’esprit citoyen des jeunes et des futurs adultes
L’Unicef estime à 230 millions le nombre d’enfants qui n’ont pas d’identité à travers le monde dès leur naissance. Des « enfants fantômes » qui font l’objet d’abus et de violences sous toutes formes d’exploitation.
« Nos enfants, à Alès, grâce au CME, s’emparent de sujets qui les concernent et qui leur permettent de se constituer un esprit citoyen tout en prenant conscience de leur place dans le monde par rapport à d’autres enfants », a soutenu Christophe Rivenq, président d’Alès Agglomération, collectivité qui a rejoint la Convention depuis 2015.
Le court métrage dans lequel apparaissent les cinq jeunes membres de la commission ainsi que leur élue Léa Boyer développe ensuite les droits fondamentaux de la Convention : le droit d’être soigné, d’être protégé des maladies, d’avoir une alimentation suffisante et équilibrée, d’être protégé de la violence ou contre toutes les formes de discrimination. Tourné au sein d’une école de la ville, le film se termine sur le droit à l’éducation et sur le fait que si nous avons des droits, nous avons également des devoirs. « Notre méthode : nous leur apprenons au sein du CME qu’ils ont droit au respect, à être écouté et qu’en retour, ils doivent eux aussi respecter les adultes et leurs camarades », a précisé Jérôme Cambier.
Une formule qui fonctionne et qui porte ses fruits comme l’a rappelé Max Roustan, maire d’Alès : « Les deux conseillères en charge du CME, Méryl Debierre précédemment et maintenant Léa Boyer, ont été membres du CME. C’est formateur ! »