Avant même les augmentations actuelles du tarif de l’électricité, la municipalité de Mons avait pris l’initiative d’avoir recours à l’énergie solaire. « C’est un projet d’aménagement de trois centrales photovoltaïques », indique Gérard Banquet, le maire. Le chantier débute ce mois de mars avec quelque 400 m2 de panneaux photovoltaïques à poser sur les toitures de l’atelier municipal, de la salle polyvalente et du foyer. « Nous ne revendrons pas l’énergie produite, nous ne la consommerons pas non plus exclusivement aux pieds des panneaux comme cela se fait traditionnellement ; nous la répartirons sur nos onze bâtiments publics : il s’agit d’un des tout premiers projets en autoconsommation collective dans le Gard », détaille l’édile.
“Participer à la transition énergétique d’Alès Agglomération”
D’ici le printemps, ces installations d’une puissance totale de 81 kilowatts-crête (kWc) seront donc raccordées à la fois à l’école, au tennis, au stade, à la mairie, aux salles associatives, à l’église, à la salle polyvalente, au foyer, à l’atelier municipal, … Une opération qui inscrit pleinement la commune de Mons dans une démarche écologique. « L’objectif est de faire de substantielles économies dans un contexte énergétique tendu et incertain, mais c’est aussi de participer à la transition énergétique d’Alès Agglomération », assure Gérard Banquet.
C’est l’entreprise K-HELIOS, de Saint-Julien-les-Rosiers qui réalisera les travaux. Cette entreprise a déjà gagné la confiance de nombreuses collectivités d’Alès Agglomération en réalisant des installations labellisées “Énergie positive”, comme à l’école élémentaire de Rousson.
En dehors des périodes de production solaire (la nuit et les jours non ensoleillés), c’est le réseau public de distribution d’électricité (Enedis) qui prendra le relais.