Les services du pôle Environnement urbain (PEU) plantent chaque année une cinquantaine de tilleuls, platanes, peupliers, cèdres ou micocouliers sur le domaine public alésien et ont en charge la gestion de 8 000 arbres.
« En ville, les arbres constituent des îlots de fraîcheur. Mais, pour la sécurité des personnes et des ouvrages, il faut assurer une gestion rigoureuse de ce patrimoine arboré ancien et fragile », soutient Ghislain Bavre, directeur du PEU. Pour ce faire, un nouveau service a été créé par la Ville d’Alès, mutualisant les compétences des services Élagage et Abattage. Et, au-delà du suivi en interne, un bureau spécialisé dans la surveillance des arbres intervient selon les besoins : « Des tests sonores, des tests de traction ou des analyses de champignons sont régulièrement réalisés afin d’avoir une complète connaissance des sujets plantés », détaille Anthony Talagrand, responsable du service Paysage. Un audit de tout le patrimoine arboré alésien est d’ailleurs en cours de réalisation.
“Un arbre, un enfant”
À Alès, chaque arbre abattu est replanté si cela est cohérent, en fonction de l’emplacement, de l’essence ou de son système racinaire qui, selon le cas, peut endommager les digues ou la voirie. En 2020, la Ville d’Alès lancera également l’opération “Un arbre, un enfant” : pour chaque naissance d’un nouveau-né, un arbre sera planté en ville et lui sera attribué…