« L’hôpital est un lieu sans risque et il serait risqué de ne pas s’y rendre », c’est le message que lance le centre hospitalier Alès-Cévennes, soulignant la nécessité pour la population alésienne de reprendre le cours de ses traitements et suivis spécialisés, médicaux ou chirurgicaux.
L’hôpital avait réduit sa capacité d’accueil pendant le pic épidémique pour pouvoir redéployer ses moyens et concentrer ses structures autour de la prise en charge des patients infectés par le coronavirus ou suspects de l’être. Mais l’heure est désormais à la reprise : les consultations ont redémarré depuis le 18 mai dans toutes les disciplines.
« L’interruption ou le retard de prise en charge médicale, pour des patients atteints de pathologies chroniques ou encore des personnes en attente de diagnostic ou de dépistage, peut avoir des répercussions importantes sur l’état de santé, insiste la Direction de l’hôpital. La reprise des activités priorise tout particulièrement les patients les plus âgés, fragiles ou vulnérables qui doivent impérativement réamorcer leur suivi médical ».
Contact
La cellule de crise de la Ville d’Alès
est activée depuis le 25 février et surveille la situation heure par heure.
- Téléphone : 0800 540 540
- Courriel : numero.vert@ville-ales.fr
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Toutes les précautions à connaître avant de se rendre à l’hôpital
Bien que la circulation du coronavirus soit aujourd’hui extrêmement faible, l’organisation de la reprise des activités se réalise avec des précautions qui permettent de prévenir le risque de contamination. À la demande des autorités sanitaires, l’établissement de soins reste armé et mobilisé pour faire face à une deuxième vague épidémique éventuelle.
L’accès à l’hôpital est sécurisé et filtré. Les patients ou visiteurs sont invités à s’y rendre avec un masque protecteur.
Les patients sont accueillis, informés et orientés à l’entrée et les circulations dans l’établissement pour les consultations ont été revues de manière à éviter tout regroupement et croisement.
Pour les mêmes raisons, les patients qui ont rendez-vous doivent respecter l’horaire qui leur a été fixé afin de garantir la fluidité au sein de l’hôpital.
Les personnes fragiles ou à mobilité réduite peuvent se faire accompagner, après accord donné par le secrétariat qui prend les rendez-vous.
Les visites aux hospitalisés sont encore limitées, mais des mesures d’assouplissement se mettent en place. Des droits de visite sont également autorisés pour les patients en grande détresse (sur avis médical).
Les papas sont admis pour rester auprès des mamans qui viennent d’accoucher.
Enfin, les urgences se sont organisées avec des circuits séparés (infectieux et non infectieux) et reprennent leurs activités très diversifiées.
Aucun décès lié au Covid-19 dans les maisons de retraite
Pour les Ehpad et les services de psychiatrie qui dépendent du centre hospitalier d’Alès, ils sortent également d’un confinement très strict qui a heureusement pu les préserver d’une pénétration du virus. « Grâce à une mobilisation exceptionnelle des équipes, aucune de ces structures n’a eu à déplorer de décès lié au coronavirus et tout a été fait, avec la patience des familles qui doivent en être remerciées, pour que les résidents et les patients vivent au mieux cet épisode difficile », salue la Direction de l’hôpital d’Alès.
Les visites en Ehpad et dans les services de psychiatrie sont organisées avec encore d’évidentes précautions. Les centres de consultations et hôpitaux de jour de psychiatrie et de pédopsychiatrie reprennent petit à petit leurs activités.