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L’État débloque 52 M€ pour la rénovation des quartiers

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130 M€ vont être investis dans la phase 1 du nouveau programme de rénovation urbaine, pour sept quartiers concernés par la Politique de la Ville.

L’Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU) dirige des programmes d’aides aux collectivités et bailleurs sociaux afin de réhabiliter les quartiers.

Fin 2019, le comité d’engagement de l’ANRU a examiné le projet de la Ville d’Alès, portant sur la rénovation de sept secteurs : les Prés-Saint-Jean, les Cévennes, Rive droite-Cauvel-La Royale, Tamaris, le Faubourg de Rochebelle, le Faubourg du Soleil et la Grand-Rue Jean Moulin.

Le 27 janvier, l’ANRU a confirmé l’attribution d’une aide de 52 M€ à la Ville d’Alès pour la phase 1 du projet. D’ici trois ans, de nouvelles aides de l’État seront demandées afin de poursuivre la rénovation des quartiers.

Développer l’emploi et la mixité sociale

Le nouveau programme national de rénovation urbaine (NPNRU, communément appelé ANRU 2) offre ainsi aux villes la possibilité de réduire l’écart de développement entre ses quartiers, en améliorant la cohésion entre eux et les conditions de vie des habitants.

« Cela passe notamment par une transformation structurelle des quartiers, décrypte Olivier Boffy, du service Renouvellement urbain, au pôle Infrastructures d’Alès Agglomération. Le but est de travailler sur la qualité des espaces extérieurs avec davantage de place pour les piétons ».

Le NPNRU en chiffres

  • 130 M€ : l’investissement estimé de la phase 1.
  • 15 M€ : le coût minimum pour l’Agglo et la Ville d’Alès qui portent le projet.
  • 7 : le nombre de quartiers issus par la Politique de la Ville éligibles.
  • 2027 : objectif de fin de projet pour l’ANRU.
  • 30% : la part des Alésiens concernés par l’opération.
  • 492 : le nombre de logements démolis.
  • 300 : le nombre de logements reconstruit hors des quartiers.

Inédit : une zone économique aux Prés-St-Jean

Il s’agit également d’attirer des investisseurs privés dans les quartiers périphériques pour favoriser le développement économique et l’emploi. Par exemple, un parc de huit hectares aux Prés-Saint-Jean accueillera des bâtiments consacrés à la formation et à l’accueil d’entreprises.

492 logements seront démolis sur Alès, pour 300 reconstructions hors de leur quartier. « Restructurer un quartier passe nécessairement par la démolition d’anciens bâtiments, des modifications de circulation et la recherche d’une mixité sociale », confirme Olivier Boffy.

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