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Les transports Capelle s’entraînent au Pôle Mécanique

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Avant la réalisation d’un très gros contrat, le transporteur a testé une nouvelle configuration de convoi exceptionnel.

C’est un peu l’image du mois : une remorque unique, de 18 essieux, 35 mètres de long et 6,5 mètres de large, pesant 200 tonnes à vide, poussée et tirée à la fois par deux tracteurs. Le leader européen des transports exceptionnels, le groupe Capelle, implanté à Vézénobres et à Alès, s’apprête à réaliser un très gros contrat dans le cadre du programme scientifique international ITER (1) : l’acheminement des morceaux du gigantesque réacteur de fusion. Au total, quinze transports ont été commandés de 2020 à 2023.

Des “boosters” pour propulser la remorque

Capelle s’apprête à réaliser sur la route les convois les plus lourds de son histoire : des pièces de 450 à 600 tonnes pour lesquelles les équipes ont dû innover. « Nous testons une configuration inédite de remorques modulaires, c’est ce qui se fait de mieux ! », a expliqué avec enthousiasme Jean-Daniel Capelle, le P.-D.G., présent sur le circuit du Pôle Mécanique d’Alès le 18 novembre pour les premiers essais roulants. Si les tracteurs de 650 cv placés en tête et en queue du convoi pour tirer et pousser à la fois l’enfilade de remorques accouplées sont un “classique”, Capelle ajoute deux puissants groupes hydrauliques pour motoriser les essieux de celles-ci. « L’innovation, et la difficulté, c’est la synchronisation de ces deux “boosters” entre eux, mais aussi la synchronisation des chauffeurs à ce système, pour doser le besoin de puissance additionnelle. »

Le 14 décembre, Capelle assurera la première livraison d’une pièce de 9 mètres sur 9, entre le port de Marseille et Saint-Paul-lès-Durance (Bouches-du-Rhône), à raison de 25 km par nuit…

1 – 35 pays sont engagés dans la construction d’un complexe dans les Bouches-du-Rhône qui veut démontrer que la fusion peut être une nouvelle source d’énergie pour produire de l’électricité sans émettre de CO2.
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