Il est un redoutable prédateur qui menace les abeilles et toute la biodiversité depuis 2005 en France. Le frelon asiatique construit son nouveau nid à partir du mois de mars, et jusqu’en mai. Appelé “nid primaire”, gros comme la taille d’une orange, percé d’une petite entrée vers le bas, ce nid est bâti par une fondatrice (frelon femelle fécondée) qui y pond et nourrit les premières larves. Au bout de quarante jours, les premières naissances d’ouvrières apportent du renfort.

C’est durant cette période que les nids peuvent être repérés par observation : « Ils sont toujours suspendus à l’abri, mais rarement en intérieur. Chez soi, il faut inspecter de temps en temps les plafonds des abris extérieurs, des vérandas et des terrasses couvertes, ainsi que les sous-pentes de toit », décrit le Groupement de Défense Sanitaire du Gard (GDSA 30) qui a mis en place depuis 2008 un réseau de lutte contre le frelon asiatique (information, piégeages, recensements et destructions de nids, …).

Si les nids parviennent à se développer, ils sont rapidement peuplés d’environ 200 frelons asiatiques au cours du deuxième mois ; c’est alors qu’un nouveau nid, plus grand, est souvent créé (nid secondaire) pour contenir plusieurs milliers de frelons… « Ce sont eux qui deviennent beaucoup plus difficiles à repérer, cachés très haut dans les arbres ». Mais attention, « 5 à 10 % de ces gros nids secondaires restent à hauteur d’homme, dans les haies ou abris divers, et représentent donc un vrai danger ».

Si vous repérez un nid de frelons asiatiques, il est fortement déconseillé d’intervenir vous-même. Contactez le GDSA 30 qui vous indiquera la marche à suivre pour sa destruction.