Le nettoyage régulier des 5 500 avaloirs que compte la ville d’Alès est une tâche primordiale afin d’anticiper au mieux les fortes précipitations qui se manifestent généralement aux périodes d’équinoxe et plus particulièrement à l’automne à Alès.
Vincent Ravel, responsable du service de Gestion des Eaux Pluviales à Alès Agglomération, connaît bien les enjeux de cet effort qui mobilise ses équipes.
« Tous les quartiers de la ville sont concernés par ce chantier. En centre-ville, où la configuration du réseau pluvial est particulière, nous préférons passer deux fois afin d’éviter qu’au premier orage, les rues ne se transforment en torrent ».
En cœur de ville, le second passage des équipes est programmé cette année, du 29 août au 9 septembre.
Un déploiement de forces impressionnant
Il sera effectué avec l’appui de 3 hydrocureuses et de deux aspirateurs ultra puissants placées sous la protection de deux véhicules de la police municipale.
Un déploiement de forces impressionnant qui donne hélas raison à la collectivité. « Nous retirons, chaque année, pas moins de 40 tonnes de déchets que nous extrayons des avaloirs. Ce sont des chiffres considérables quand on sait qu’une simple canette jetée dans un avaloir peut en obstruer le clapet et le rendre inopérant » s’inquiète Vincent Ravel.
En plus de l’action des équipes techniques, la municipalité alésienne compte aussi sur le civisme et la prise de conscience des Alésiens pour ne pas prendre les avaloirs pour des poubelles au risque d’inonder la ville à l’heure des redoutables épisodes cévenols.
« Alors que le bassin alésien s’apprête à commémorer les 20 ans des inondations de 2002, nous devons tous faire en sorte de ne pas avoir à revivre une telle catastrophe », espère Vincent Ravel.
