« Une démarche simple, de longue date, qui fait suite au travail déjà engagé. » Voici comment Christophe Rivenq, maire d’Alès, a présenté les Ateliers du cœur de ville, dont la réunion de lancement s’est déroulée ce mardi 8 juillet à l’espace Alès-Cazot. Dans la salle, environ 150 personnes étaient présentes. Toutes se sont inscrites afin de donner leur vision de l’hyper-centre.
« Ce travail en concertation est une suite aux États généraux du cœur de ville que nous avions lancés avec Max Roustan en 2016 et qui nous avaient permis d’identifier 38 actions prioritaires », a rappelé le maire. 124 M€ ont été investis par la Ville dans ce grand plan qui vient de s’achever avec la livraison des Halles de l’Abbaye et la finalisation de la nouvelle Grand’rue Jean Moulin.
« Ces Ateliers n’ont pas vocation à devenir des États généraux bis, a affirmé Christophe Rivenq. Ils sont là pour faire évoluer notre cœur de ville en fonction des usages ; le but est de travailler ensemble, dans l’écoute et la bienveillance, pour poursuivre cette dynamique ».
Incivilité, logements, commerces, animations, stationnement, …
Après avoir présenté les grandes tendances de la fréquentation des centres-villes à l’échelle nationale, puis locale, Christophe Rivenq a communiqué quelques chiffres pour poser les bases : la démographie d’Alès a grimpé de 11 % entre 2015 et 2021. Sur la même période, la vacance commerciale a baissé de 10,8 % et la création d’emplois a grimpé de + 12,26 %. « Avec un millier d’habitants supplémentaire chaque année, nous allons être confrontés à de nombreux enjeux », a-t-il prévenu.
Pour tenter de trouver des pistes et de répondre aux besoins de la population, un cycle de quatre ateliers a donc été organisé. Le premier, prévu fin août, permettra aux participants de faire le bilan des problématiques rencontrées en centre-ville d’Alès et de souligner également ce qui fonctionne bien.
Fin septembre, un focus sera fait sur la vision d’avenir à adopter pour dynamiser le centre-ville. Mi-octobre, les participants auront pour mission de définir les grandes orientations à donner. Enfin, fin novembre, ils arrêteront une série d’actions prioritaires.
« Il n’y a pas de tabous, tout sera abordé et tout sera communiqué », a annoncé Christophe Rivenq. Les groupes de travail plancheront sur tous les thèmes : civisme, sécurité, propreté, qualité des espaces publics, offre de soins, tourisme, commerce, festivités, enseignement et formation, habitat, accès aux différents modes de transport, stationnement, accessibilité des personnes à mobilité réduite, …
Un beau programme de travail qui sera restitué en toute transparence à la suite.
