Certains se sont peut-être interrogés sur la présence de gros engins de chantier sur les rives du Gardon à Alès. Jusqu’à présent, ils faisaient leur apparition au printemps, après les dernières pluies. Mais, des études sur la faune et la flore présentes sur ce véritable écosystème ont révélé la présence du petit gravelot. Ce petit oiseau, pesant 39 grammes à l’âge adulte s’avère être une espèce protégée.
« Pour ne pas entraver sa reproduction qui a lieu entre mi-avril et début septembre, les services et l’État ont demandé à avancer le calendrier pour l’entretien du plan d’eau », explique Vincent Ravel, responsable du service Gardon d’Alès.
Depuis début février, l’opération d’entretien est lancée. « Notre objectif est de finir le plus tôt possible, souligne le responsable. Notre date buttoir est établie au 4 mars. » Un mois, donc, pour transporter des matériaux et sédiments en aval du plan d’eau « pour qu’ils soient, à la période des crues, emportés naturellement ». Les techniques utilisées n’ont pas changé et permettent d’obtenir « une profondeur du plan d’eau allant d’un mètre cinquante à deux mètres environ », explique Vincent Ravel. Une quantifié d’eau suffisante pour que les usagers puissent, à l’été, profiter d’Alès plage.