La deuxième réunion du Conseil de l’enseignement supérieur s’est déroulée ce vendredi 11 juillet sous la houlette de Christophe Rivenq, maire d’Alès et président d’Alès Agglomération. En présence de Véronique Dominguez Guillaume, rectrice déléguée pour l’Enseignement supérieur, la Recherche et l’Innovation, et du sous-préfet d’Alès, Émile Soumbo, cette nouvelle rencontre devait poser les bases d’ouvertures futures dans le bassin alésien, de propositions d’études supérieures pour les jeunes issus du territoire.
Très investi dans cette démarche, Christophe Rivenq esquissait un rapide état des lieux : « Nous enregistrons chaque année un millier de nouveaux bacheliers. Or, plus de la moitié d’entre eux interrompent alors leurs études parce qu’ils ne veulent pas ou ne peuvent pas partir à Nîmes ou à Montpellier. C’est un gâchis considérable… »
D’autres chiffres donnent d’ailleurs raison au président d’Alès Agglomération lorsqu’il annonce que l’on compte, en faisant abstraction des 1 240 élèves de l’IMT Mines Alès, 14 étudiants pour 1 000 Alésiens ; à Albi, le ratio passe à 78 étudiants pour 1 000 Albigeois.
C’est pour dégager des solutions permettant de sortir de cette carence étudiante du territoire que l’essentiel des représentants des établissements scolaires, mais aussi des partenaires économiques, a travaillé à dégager des pistes et des solutions concrètes pour offrir des débouchés aux jeunes bacheliers du territoire, en adéquation avec les besoins de recrutement des entreprises du bassin alésien.
BTS, licences… Tout est sur la table
Au lycée de La Salle, deux projets de BTS sont dans les cartons. Au lycée Jean-Baptiste-Dumas, on en appelle à deux nouvelles licences, dont une en chaudronnerie, alors qu’un nouveau BTS en lien avec l’histoire industrielle chimique du bassin est en préparation. De son côté, le CNAM travaille également à un projet de licence avec le lycée Jacques-Prévert de Saint-Christol-lez-Alès, mais aussi un autre projet de licence avec le lycée de La Salle.
Pour sa part, l’Université de Nîmes souhaiterait proposer le lancement du projet PAREO (PArcours pour REussir et s’Orienter) permettant à des bacheliers indécis, durant une année, d’affiner leur projet d’étude.
Devant cette multitude de propositions, Véronique Dominguez Guillaume ne pouvait que se réjouir de cet engagement collectif des forces du territoire pour le développement de l’enseignement supérieur. « Les territoires sont des partenaires indispensables. Ici, nous travaillons sur un acte fondateur. Le cœur de notre action est l’étudiant. Je me félicite donc de ce partenariat pour dégager des solutions cohérentes, adaptées aux besoins locaux. Je vais y apporter mon appui plein et entier », confirmait la rectrice déléguée à l’issue d’une réunion très intense et sans temps mort.
Le chantier est d’importance tant les besoins sont grands.
D’ailleurs, des annonces pourraient arriver très vite concernant la rentrée 2026. Comment pourrait-il en être autrement ?
