Présenté au cœur d’un quartier classé en politique de la ville, les Prés Saint-Jean, “Le jardin des citoyens” a pour ambition de mettre le pied à l’étrier à des personnes de 25 ans et plus, sans diplôme et en quête d’emploi tout en leur fournissant une première formation. Ce projet répondra également au souhait légitime des riverains de disposer d’un cadre de vie agréable au pied de leur immeuble.
Le président d’Alès Agglomération et 1er adjoint au maire, Christophe Rivenq, y croit beaucoup. « Je prône une vraie solidarité participative au contraire d’un assistanat passif » martelait-il en préambule à la présentation, le 17 avril, au côté de Soraya Haouès, conseillère municipale, de ce nouveau dispositif voulu tout à la fois par la Ville d’Alès et Alès Agglomération, mais aussi par l’État et par France Travail (ex Pôle Emploi).
Le principe de ce projet, « imaginé par Brahim Aber, responsable de la Politique de la Ville », soulignait Christophe Rivenq, est très simple. Sur la base du volontariat, cinq demandeurs d’emploi seront encadrés, pendant deux mois, par des agents du service Paysage Nature et interviendront sur les espaces verts des quartiers. « Ces équipes seront déployées chaque jour dans un quartier différent » rassure Christophe Rivenq. Tous les deux mois, cinq nouveaux bénéficiaires viendront se substituer aux précédents.
Faciliter l’insertion dans la vie professionnelle
« Cette action permettra de mieux s’insérer dans la vie professionnelle. Chaque bénéficiaire devra quitter ce dispositif avec un projet ou des pistes allant en ce sens », abondait Hélène Bourrelière, directrice de l’association Raison 2+ qui est le porteur des contrats de travail.
Un travail de fond a été mené durant les trois mois précédant le lancement du Jardin des Citoyens afin de cibler les personnes les plus à même de répondre aux critères retenus. Le tout avec le soutien actif de France Travail, très impliqué sur ce dossier, certains de ses agents allant même jusqu’à se joindre ponctuellement aux équipes sur le terrain, comme le confirmait Line Lehoux.
À la suite de cette expérience, et si le succès est au rendez-vous, Christophe Rivenq espère pouvoir l‘élargir, à terme, à une cinquantaine de bénéficiaires « et impliquer le monde économique local en l’adaptant aux entreprises du bassin alésien ».