« Auparavant, les maladies comme la dengue, par exemple, ne se rencontraient que dans les pays tropicaux. Depuis quelques années, elles nous concernent également à Alès », indique Marie-Christine Peyric, adjointe au maire d’Alès, déléguée au Pôle Environnement urbain. L’apparition de ces maladies est due à un petit vecteur volant : le moustique-tigre. Un insecte perturbateur qui se reproduit dans les points d’eau stagnante, très nombreux dans les jardins.
« C’est un véritable fléau que nous devons combattre sans relâche, car il prolifère très vite », avertit d’ailleurs le maire d’Alès, Max Roustan. Pour prémunir la population de ces piqûres, souvent douloureuses et aux conséquences parfois redoutables, le Conseil municipal des enfants d’Alès (CME) a décidé de s’emparer de la campagne de prévention qui, « par l’excellent vecteur que sont les enfants », pense Léa Boyer, élue en charge du CME, atteindra plus facilement tous les foyers.
6 000 flyers et une campagne d’affichage pour rappeler les bons gestes
Munie de 6 000 flyers intitulés “Ne laissons pas le moustique piquer nos bons moments”, la centaine de jeunes élus passera le message dans les cours de récréation. Ce petit document récapitule les endroit que le moustique-tigre apprécie pour nicher et pondre : les toits-terrasses, les bâches de piscines, les jouets remplis d’eau, mais aussi les pots de fleurs fraîchement arrosés et leurs soucoupes, les récupérateurs d’eaux pluviales, les seaux ou les arrosoirs.
« Le moustique-tigre a un rayon d’action de 90 mètres seulement », précise Lena, élue du CME, pour rappeler qu’en supprimant tout lieu de ponte chez soi, cela permet de protéger sa famille, mais aussi ses voisins.
Une campagne d’affichage débutera également lundi 31 mai sur les panneaux de la ville. La campagne de prévention prendra fin avec l’été.
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