Sports et loisirs

Le cœur de l’haltérophilie bat toujours à La Grand-Combe

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L’Haltérophilie Club Grand-Combien tient toujours bon la barre malgré les difficultés que la crise sanitaire avait dressées sur son chemin. Son président, Gérard Wilczweski, entretient la flamme espérant des jours meilleurs.

L’endroit est chargé d’évocations du passé. La salle de l’Haltérophilie Club Grand-Combien, située dans l’ancien lycée de la ville, regorge de témoignages de la glorieuse histoire de ce club né en 1973 et actuellement dirigé par Gérard Wilczweski.

Les haltères, poids et autres portants, certains ayant été forgés avec des tubes provenant de la mine, côtoient les appareils de musculation les plus modernes.

Sur les murs, ornés d’affiches aux couleurs défraîchies par les ans et de photos en noir et blanc, l’évocation des Jeux Olympiques de Munich ou de Mexico sont autant d’étendards de fierté portés par un club qui a compté dans ses rangs des athlètes d’exception, comme Aimé Terme, double champion du monde, sélectionné aux J.O. de 1972 à Munich.

Le seul sport de force inscrit aux Jeux Olympiques

L’haltérophilie est un sport qui consiste à soulever des poids. Il réclame force, mais aussi technique alliant à la fois vitesse d’exécution et souplesse de mouvement. C’est le seul sport de force inscrit aux Jeux Olympiques.

Au moment de la création du club à La Grand-Combe, « c’était surtout le foot qui était le sport le plus pratiqué. Avec quelques copains, nous avons décidé de nous lancer dans l’haltérophilie, discipline plus individuelle, mais riche de valeurs d’entraide, avec le soutien d’encadrants de haut niveau comme l’était Aimé Terme », se souvient Gérard Wilczweski.

C’est dans cet espace marqué par le temps que bat encore le cœur de cette spécialité sportive exigeante, faite d’abnégation et d’efforts. « Même si le Covid a stoppé l’élan des athlètes privés de compétition, nous sommes toujours là pour accueillir les jeunes et leur apporter nos conseils », confirme le président.

Sur les différents appareils se succèdent un pompier en entraînement ou encore des jeunes au polo blanc frappé du logo du lycée professionnel Pasteur. « Nous avons reçu l’héritage et les conseils des anciens, il est de notre devoir de perpétuer la tradition d’encadrement, même si les jeunes générations sont très différentes de la nôtre », précise Gérard Wilczweski, 71 printemps, mais le regard vif et la stature droite comme un “I”.

Là est le trésor de l’ultime club d’haltérophilie du Gard, arc-bouté sur ses principes et ses valeurs d’accueil et de désintéressement. « Avec la fin de la crise sanitaire, nous espérons que les haltérophiles reviendront à la salle pour s’entraîner », soupire Gérard Wilczweski.