Santé et solidarité

Le centre hospitalier d’Alès dessine son plan d’action

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Christian Cataldo, le nouveau directeur général, souhaite que l’hôpital s’ouvre sur la ville, dans une plus grande transparence, au bénéfice de la population.

Arrivé le 2 mai en provenance de La Ciotat (Bouches-du-Rhône), Christian Cataldo, 63 ans, a pris le poste de directeur général du centre hospitalier Alès-Cévennes auparavant occupé par Roman Cencic.

Ce Biterrois d’adoption a déjà exercé la fonction de directeur adjoint au centre hospitalier d’Alès de 1997 à 2006. Après avoir travaillé à Rennes, Sète, Aubenas ou encore Mont-de-Marsan, il a pris la direction de l’hôpital d’Alès avec un leitmotiv très clair : « Comme au rugby, on est plus fort à plusieurs que tout seul ». Un principe qui colle à la démarche du nouveau directeur d’une structure de plus de 1 700 agents, rien que pour le centre hospitalier alésien. C’est pourquoi, depuis son arrivée, Christian Cataldo multiplie les réunions et les rencontres avec les médecins, le personnel soignant, les administratifs, « pour créer une osmose permettant de travailler en toute transparence dans un esprit d’équipe ».

Changer l’image de l’hôpital

Cette transparence, il souhaite également qu’elle rejaillisse sur la population : « Si l’hôpital doit rester un sanctuaire il faut qu’il change son image et cesse de vivre en autarcie ». Son projet pour l’établissement de soins tient en un seul mot : l’ouverture. Cette ouverture doit d’ailleurs s’appliquer autant vers les populations que vers les partenaires locaux, comme la clinique Bonnefon, la médecine de ville, mais aussi vers les autres structures hospitalières réunies dans un Groupement hos­pitalier de territoire (GHT) dont l’établissement support est le CHU de Nîmes, incluant les hôpitaux d’Alès, de Pont St Esprit, de Bagnols-du-Cèze, l’hôpital local d’Uzès et le CH Mas Careiron à Uzès. « Pourquoi ne pas élargir notre réflexion à Mende ou Aubenas, dans l’intérêt des populations du bassin sanitaire ? » Ces interconnexions permettraient aussi d’accueillir des spécialités médicales encore non proposées à Alès, « pour répondre aux besoins actuels et futurs d’une population qui va continuer à croître et qu’il faudra être capable de soigner ».

Attirer les médecins sur le territoire est donc l’une des priorités ; poursuivre l’amélioration constante des soins en est une autre. À ce titre, le service des Urgences connaîtra prochainement des aménagements techniques. Mais au-delà, le directeur travaille sur la mutualisation des moyens internes et externes pour « réduire le recours systématique aux Urgences».

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