Actualité

La sélection des libraires d’Alès pour agrémenter votre confinement

Coronavirus


Après un mois de confinement, alors que les mesures de restriction des déplacements se prolongent, certains commencent à épuiser leurs idées pour s’occuper. La lecture est un excellent moyen de voyager sans bouger de son canapé ! Roberta Pouget, directrice de la librairie alésienne Sauramps-en-Cévennes, ainsi qu’Alix Guelfucci, responsable de la librairie Alès BD, ont sélectionné une vingtaine d’ouvrages récemment mis en rayon. Une manière de partager leurs coups de cœur du moment avec tous les Grand-Alésiens confinés. Roman, thriller, polar, enquête, bande dessinée, … Laissez-vous porter, c’est l’occasion de découvrir de nouveaux auteurs et de nouveaux genres.

CÔTÉ LIVRES…

Mamma Maria
Mamma Maria
de Serena Giuliano
(éditions du Cherche Midi)

“Mamma Maria” est le nom d’un bar situé dans le sud de l’Italie. C’est le véritable cœur du village où les habitués, devenus des amis, viennent échanger quelques mots, partager un apéro et écouter Celentano.

L’avis de Roberta Pouget, directrice de Sauramps-en-Cévennes
« Il y a de la joie, du partage et de l’amour dans ce roman à l’italienne ! »

Les services compétents
Les Services compétents
d’Iégor Gran
(éditions P.O.L.)

Durant la Guerre Froide, le lieutenant Ivanov, du KGB, traque un certain Abram Tertz, pseudonyme choisi par un drôle d’écrivain qui s’échine à faire passer ses nouvelles fantastiques en Occident…

L’avis d’Éric Tosolini, responsable rayon Littérature Sauramps-en-Cévennes
« C’est un ouvrage très drôle, mais terrible aussi, sur la traque d’un écrivain dissident en URSS. »

Richesse oblige
Richesse oblige
d’Hannelore Cayre
(éditions Métailié noire)

La famille de Blanche a poussé, tel un petit rameau discret, au pied d’un arbre généalogique particulièrement laid et invasif. Elle s’est nourrie pendant un siècle et demi de mensonges, d’exploitation et de combines. Qu’arriverait-il si Blanche en élaguait toutes les branches pourries ?

L’avis d’Éric Tosolini, responsable rayon Littérature Sauramps-en-Cévennes
« C’est le dernier livre à l’acide caustique de l’auteure de La Daronne et le Commis d’office, qui raconte l’enquête de Blanche de Rigny sur le mystère de ses origines et l’héritage qu’elles lui autorisent. »

Le service des manuscrits
Le service des manuscrits
d’Antoine Laurain
(éditions Flammarion)

Violaine Lepage est, à 44 ans, l’une des plus célèbres éditrices de Paris. Elle sort à peine du coma après un accident d’avion quand la publication d’un roman arrivé au service des manuscrits, Les Fleurs de sucre, dont l’auteur demeure introuvable, donne un autre tour а son destin.

L’avis d’Éric Tosolini, responsable rayon Littérature Sauramps-en-Cévennes
« Voilà deux cents pages pétillantes où comment les crimes, racontés dans un manuscrit en lice pour le Goncourt, se produisent dans la vie réelle. »

La fin des haricots
La fin des haricots
de Vincent Ravalec
(éditions Fayard)

Il s’agit ici du dernier volume de la trilogie commencée il y a deux ans par Sainte-Croix les vaches, prix Cabri d’Or 2018.

L’avis d’Éric Tosolini, responsable rayon Littérature Sauramps-en-Cévennes
« Les aventures de Thomas Sorlut, le maire mafieux de Sainte-Croix, sont toujours aussi ébouriffantes ! »

Il est des hommes qui se perdront toujours
Il est des hommes qui se perdront toujours
de Rebecca Lighieri
(éditions P.O.L.)

Un roman qui se confronte aux forces du mal, qui raconte l’enfance dévastée, l’injustice, le sida, la drogue, la violence, dans une cité de Marseille entre les années 1980 et 2000.

L’avis d’Éric Tosolini, responsable rayon Littérature Sauramps-en-Cévennes
« C’est un livre très puissant sur le destin tragique de deux frères et de leur sœur. »

Et les vivants autour
Et les vivants autour
de Barbara Abel
(éditions Belfond)

Cela fait quatre ans que la vie de la famille Mercier ne tourne plus qu’autour du corps de Jeanne, vingt-neuf ans. Un corps allongé sur un lit d’hôpital, qui ne donne aucun signe de vie, mais qui est néanmoins bien vivant. Les médecins préconisent depuis plusieurs mois déjà l’arrêt des soins… Lorsqu’une terrible révélation fait voler une famille en éclat.

L’avis de Yohan Parrot, responsable du rayon Polars Sauramps-en-Cévennes
« Comme à son habitude, Barbara Abel a l’art de semer le trouble au sein des situations les plus inattendues. Je vous recommande ce très bon thriller psychologique où la tension va crescendo jusqu’au final surprenant. »

Les cicatrices_
Les cicatrices
de Claire Favan
(éditions Harper Collins)

Owen Maker, un homme pour ainsi dire ordinaire, partage avec son ancienne compagne une maison divisée en deux. Ni le chantage au suicide de Sally ni les scènes qu’elle lui inflige et qui le désignent comme bourreau aux yeux des autres ne le feront revenir sur sa décision de se séparer d’elle. Mais bientôt, l’ADN d’Owen est prélevé sur la scène de crime d’un tueur qui sévit en toute impunité dans la région, et ce depuis des années.

L’avis de Yohan Parrot, responsable du rayon Polars Sauramps-en-Cévennes
« Ici, Claire Favan renoue avec son univers de prédilection : les serials killers. Elle nous propose une intrigue sombre et captivante, dans laquelle les rebondissements s’enchaînent jusqu’à la dernière page... »

Le sourire du scorpion
Le sourire du scorpion
de Patrice Gain
(éditions Le mot et le reste)

Suite à un terrible accident de rafting d’un père, au Monténégro, une famille est de retour sur le Causse et se retrouve sous la coupe de leur guide serbe.

L’avis d’Éric Tosolini, responsable rayon Littérature Sauramps-en-Cévennes
« Il y a dans ce livre une plume vive et assez habile pour dire la nature et tenir les lecteurs en haleine. Je pense que ça pourrait être un solide candidat pour le Cabri d’Or 2020 ! »

La fabrique des monstres
La fabrique du monstre
de Philippe Pujol
(éditions Les Arènes)

Personne ne peut sortir de ces zones de Marseille où les enfants ne connaissent même pas la mer. Personne ne veut entrer non plus dans ces entrelacs d’HLM immondes, d’humanité piétinée.

L’avis de Roberta Pouget, directrice de Sauramps-en-Cévennes
« Philippe Pujol raconte la jeunesse perdue des quartiers pauvres de Marseille. Il a reçu le prix Albert Londres pour cette enquête. »

CÔTÉ BD…

Seules à Berlin
Seules à Berlin
de Nicolas Juncker
(éditions Casterman)

Berlin, avril 1945. Ingrid est allemande et sort de plusieurs années d’enfer sous le régime nazi. Evgeniya est Russe et vient d’arriver à Berlin avec l’armée soviétique pour authentifier les restes d’Hitler.

L’avis de Gwennaëlle Colombet, libraire à Alès BD
« Il y a là le récit de la naissance d’une amitié apparemment impossible pour les deux personnages qui sont des femmes, tout simplement. »

La couleur tombée du ciel
La couleur tombée du ciel
de Howard Phillips Lovecraft et Gou Tanabe (éditions Ki-oon)

Un jeune architecte originaire de Boston, vient à Arkham afin d’étudier un projet de réservoir à l’ouest de la ville. Il entend alors parler d’une légende qui court à propos d’étranges événements qui se seraient produits dans les années 1880 sur la Lande Foudroyée.

L’avis de Gwennaëlle Colombet, libraire à Alès BD
« Le mangaka Tanabe donne à lire une nouvelle de Lovecraft mi-fantastique, mi- horrifique. »

waluk
Waluk
d’Ana Mirallès et Emilio Ruiz
éditions Dargaud)

Ourson abandonné par sa mère, Waluk se sent l’être le plus malheureux de la Terre. Tiraillé par la faim et le manque de sommeil, il ne peut survivre tout seul. Jusqu’à sa rencontre avec Esquimo, un vieil ours qui le prend en affection.

L’avis de Gwennaëlle Colombet, libraire à Alès BD
« C’est une BD en deux tomes pour grands enfants : l’ourson polaire lutte pour sa survie durant son difficile apprentissage. Je trouve cette aventure vraiment émouvante. »

Eli et Gaston
Éli et Gaston, l’esprit de l’automne
de Céline Deregnaucourt et Ludovic Villain (éditions Ankama)

Éli et son chat, Gaston, sont inséparables. Cet été, ils passeront leurs vacances à la campagne, chez grand-mère Jo. Eli déteste l’endroit et surtout, là-bas, il ne lui arrive que des ennuis…

L’avis de Gwennaëlle Colombet, libraire à Alès BD
« J’aime cette BD aux couleurs de l’automne, avec un départ contraint, puis une intrigue qui va embarquer la fillette et son chat dans une aventure finalement joyeuse. »

Peter Pan
Peter Pan
de Régis Loisel
(éditions Vents d’Ouest)

Enfant des bas-fonds londoniens, Peter s’apprête à vivre une aventure extraordinaire qui pourrait bien changer sa vie.

L’avis de Gwennaëlle Colombet, libraire à Alès BD
« C’est une magistrale adaptation BD, en six volumes, du roman de James Matthew Barrie. Un travail très fouillé, dans une version adulte et sombre où l’imaginaire est roi. »

Nympheas noirs
Nymphéas Noir
de Cassegrain, Duval et Bussi
(éditions Dupuis)

Le jour paraît sur Giverny. Du haut de son moulin, une vieille dame veille et surveille le quotidien du village et les cars de touristes. Deux femmes se détachent : l’une, au regard couleur nymphéa, rêve d’amour et d’évasion ; l’autre, onze ans, ne vit déjà que pour la peinture.

L’avis d’Alix Guelfucci, responsable d’Alès BD
« Cette enquête nous plonge, par ses couleurs et ses paysages, dans une ambiance impressionniste. À mon sens, il s’agit d’une adaptation du roman à succès parfaitement réussie ! »

La bombe
La bombe
de Alcante, Bollée et Rodier
(éditions Glenat)

Le 6 août 1945, une bombe atomique ravage Hiroshima. Des dizaines de milliers de personnes sont instantanément pulvérisées. Et le monde entier découvre, horrifié, l’existence de la bombe atomique, première arme de destruction massive.

L’avis d’Alix Guelfucci, responsable d’Alès BD
« Les auteurs ont réussi à raconter l’histoire vraie de l’arme la plus effroyable jamais créée dans un récit passionnant et extrêmement bien documenté. »

Corto Maltese
Corto Maltese
d’Hugo Pratt
(éditions Casterman)

Peu importe quel tome vous piocherez dans cette série de bandes dessinées d’aventure ! Corto Maltese, le marin aventurier, fait partie des plus célèbres personnages de bandes dessinées européennes du XXe siècle.

L’avis d’Alix Guelfucci, responsable d’Alès BD
« Lire un Corto Maltese, c’est se plonger dans un autre monde, au rythme étrange, hors du temps, de sa vitesse et des repères convenus. Alors, forcement, je ne peux que recommander ! »

FERMER