Depuis 2021, à la demande du président d’Alès Agglomération Christophe Rivenq, les trois gardes champêtres déjà présents au sein de la police municipale d’Alès ont accueilli cinq nouveaux agents pour former une brigade intercommunale pouvant intervenir sur les 71 communes d’Alès Agglomération.
Pour Richard Raynier-Zapata, responsable de la zone Nord, « être garde champêtre est une fierté et une vocation ; je me suis engagé dans cette voie pour accomplir toutes sortes de missions touchant à la ruralité et à l’environnement, comme la pêche, la chasse, mais aussi les incivilités ou les dépôts d’ordures sauvages ». La zone Sud du territoire est quant à elle supervisée par Julien Millaud.
Parmi leurs nombreuses missions, les gardes champêtres ciblent particulièrement la surveillance des berges des rivières, notamment en été avec la forte affluence des touristes et baigneurs, des zones boisées où les pique-niques se multiplient et engendrent des déchets, mais aussi de tout autres sortes de zones rurales où les barbecues dangereux et prohibés sont couramment improvisés. Ils interviennent également en zone urbaine, par exemple sur les questions de propreté des voies publiques.
Comptant parmi les polices rurales les plus importantes de la Région, les gardes champêtres d’Alès Agglomération disposent de trois véhicules 4×4 sérigraphiés adaptés à leurs missions, de deux motos, d’un uniforme spécifique et d’une arme individuelle assurant leur sécurité et celle des citoyens.
Une police au service des communes de l’Agglo
En plus d’un important volet environnemental, le rôle de ces agents de police rurale s’est étoffé avec l’extension du CISPD (Conseil intercommunal de sécurité et de prévention de la délinquance) : rattachés à la direction de la police municipale d’Alès et de son chef Stéphane Duong, « ces agents sont à la disposition de tous les maires d’Alès Agglomération, pour leur apporter assistance et conseils », résume le directeur. Une action particulièrement importante dans les petites communes où les maires sont confrontés à de multiples problématiques. « Les gardes champêtres sont un peu le chaînon manquant entre les élus et les gendarmes », décrit Stéphane Duong.
Par leur approche, leur connaissance territoriale et leur capacité de médiation, ils peuvent résoudre les problèmes d’environnement, de salubrité ou de tranquillité publique sans avoir besoin de recourir aux forces de l’État.