« À JBD, tout le monde peut trouver une formation qui correspond à ses compétences, à son projet et ses envies. En terme d’années scolaires, c’est le lycée qui propose l’offre de formation la plus large », décrypte Catherine Berthemin, proviseure du lycée depuis septembre 2020.
Cette Bourguignonne qui a déjà vadrouillé dans cinq autres académies, a rapidement constaté que les Alésiens étaient très attachés à leur territoire. « Ici, les lycéens ont la possibilité, en restant dans le même établissement, de suivre des études de la seconde générale à une classe de prépa pour les grandes écoles. Du collège jusqu’à une école d’ingénieur comme l’École des Mines dans la même ville, ce n’est pas courant ! »
JBD accueille des apprentis pour préparer les CAP et Bac pro dans plus de quinze secteurs différents, ainsi que le Greta, centre de formation pour adultes.
« Des ateliers de mécanique ou de chaudronnerie aux métiers du tertiaire, de l’hôtellerie, du médico-social ou de l’artisanat, le lycée a un équipement de haute qualité qui nous permet de travailler avec beaucoup de proximité avec les entreprises du bassin alésien », souligne Catherine Berthemin.
JBD en chiffres
- 1889 : fondation par Jules Grévy, avocat
- 2 100 élèves
- 230 professeurs
- Dix hectares
- 60 M€ pour la restauration
- 2023 : fin du chantier de restauration
Plus de liberté dans le choix des études, plus de responsabilité aussi
Même si les parents sont un peu perdus avec la nouvelle réforme du Baccalauréat, du fait que la plupart d’entre eux ont passé un bac très différent du format actuel, Catherine Berthemin confie que cette nouvelle formule conforte le Bac général : « L’intérêt de la réforme permet à un jeune, quel que soit son niveau lors de son entrée au lycée, de partir sur un projet qui peut ne pas être très précis. Il pourra ensuite trouver des passerelles entre des disciplines jusqu’à présent très hermétiques les unes aux autres, et ainsi peaufiner son parcours jusqu’à trouver sa voie la plus juste. Cela concourt à non seulement offrir un vrai parcours de réussite aux jeunes et en même temps, cela les place en responsabilité face à leur propre avenir », soutient la proviseure.
La sélection des trois spécialités que choisit le jeune est toujours acceptée à 100 % par l’administration. « Sa réussite est fortement liée à son engagement et sa volonté personnels. »
Autre avantage avancé par Catherine Berthemin : ces nouvelles configurations permettent de lisser davantage les inégalités entre les élèves et leur apporte une plus grande ouverture d’esprit. « Les publics et les profils sont parfois très différents d’un jeune à l’autre. La mixité que je souhaite développer au sein de l’établissement est une condition sine qua non à l’apprentissage de la vie en société, pour apprendre à respecter les autres et leurs différences. C’est pourquoi je souhaite que les deux entités “lycée général et technologique” et “lycée pro” fusionnent davantage. »
Avec sa taille conséquente, le site de dix hectares a des airs de campus américain (en dehors des arrivées et des départs du matin et du soir ceci dit ! ). Avec la nouvelle configuration que va offrir la colossale restauration (60 M€ sur cinq ans, lire ci-dessous), lancée par la Région Occitanie, les élèves et les professeurs auront un formidable outil de travail pour étudier en toute sérénité. « Le lycée est un lieu de vie où l’on apprend à apprendre. Les élèves deviennent responsables de leur propre parcours qui ne leur est plus imposé. Malgré le contexte, ils ont ici toutes les chances de trouver la voie qui leur convient et de parvenir à une complète réussite », soutient Catherine Berthemin.
60 M€ pour une profonde restauration
Avec sa taille conséquente, le site de dix hectares a des airs de campus américain (en dehors des arrivées et des départs du matin et du soir ceci dit ! ). Avec la nouvelle configuration que va offrir la colossale restauration (60 M€ sur cinq ans, lire ci-dessous), lancée par la Région Occitanie, les élèves et les professeurs auront un formidable outil de travail pour étudier en toute sérénité. « Le lycée est un lieu de vie où l’on apprend à apprendre. Les élèves deviennent responsables de leur propre parcours qui ne leur est plus imposé. Malgré le contexte, ils ont ici toutes les chances de trouver la voie qui leur convient et de parvenir à une complète réussite », soutient Catherine Berthemin.
Un chantier de 60 M€, le plus gros budget de l’Éducation nationale en Occitanie pour les cinq prochaines années
Le projet est pharaonique : il représente l’équivalent de la construction d’un lycée et demi, soit 60 millions d’euros sur cinq ans.
Une profonde transformation structurelle va donner à JBD fière allure. Le bâtiment Administratif (A) sera détruit et entièrement reconstruit, protégé des inondations et accueillera, outre l’administration, une salle polyvalente, le CFA et le Greta. Poupe du navire scolaire, il sera construit à l’entrée du site actuel.
Une grande allée traversera le site d’est en ouest et offrira une vue dégagée de l’entrée jusqu’à la rive droite du Gardon. Une nouvelle demi-pension avec une large agora donnera des airs de campus à l’américaine au lycée alésien. Les logements de fonction seront déplacés à l’extrémité du site, l’immense bâtiment des sections Pro (I) sera coupé d’un tiers.
Moins de superficie, plus proche des besoins actuels, plus d’espaces verts, une réfection des équipements sportifs dans un second temps, … Le nouveau JBD, qui sera livré en 2023, a de quoi donner envie aux jeunes Grand-Alésiens de préparer leurs études au pied des Cévennes.
Lycée Jean-Baptiste-Dumas
Adresse
1 place de Belgique, 30100 Alès
Téléphone
04 66 78 23 23