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La nouvelle promotion des internes en médecine accueillie en mairie

États généraux de la santéHôpitalSanté


Ce mercredi 5 juin, une vingtaine d’internes en médecine de l’hôpital Alès-Cévennes était invitée à un moment de rencontre. Dans la continuité des États généraux de la Santé lancés en 2023, la Ville d’Alès et Alès Agglomération poursuivent leur travail pour capter des professionnels de santé sur le territoire et réorganiser l’offre de soins.

« Vous avez bien compris qu’on est là pour vous séduire ! Nous ne cachons pas nos intentions », a glissé avec humour Christophe Rivenq, président d’Alès Agglomération et 1er adjoint au maire d’Alès, devant la vingtaine d’internes en médecine réunie dans la salle des États du Languedoc de la mairie d’Alès. Salon de réception, photo officielle sur les marches de l’Hôtel de Ville, buffet dînatoire, stands de l’Office de tourisme et du Pôle Mécanique : la Ville d’Alès et Alès Agglomération ont sorti le grand jeu pour l’accueil des futurs médecins, de passage au centre hospitalier Alès-Cévennes pour leur semestre d’internat.

Alès Agglo, terre d’accueil pour les professionnels de santé

L’objectif était de proposer des temps d’échanges entre les étudiants et les médecins du territoire, les hospitaliers, les professionnels libéraux, la direction de l’hôpital et les représentants de la Ville d’Alès et de l’Agglo. Un moment de convivialité qui avait pour but de faire découvrir le territoire comme une terre d’accueil pour les professionnels de santé qui souhaitent s’y installer, que ce soit au sein de l’hôpital public ou en médecine libérale. Un point de vue défendu par Alain Aurèche, adjoint au maire d’Alès délégué à la Santé : « Je suis arrivé ici pour des raisons familiales en 1998… et je ne suis plus jamais reparti ». Ou encore Christian Cataldo, le nouveau directeur du centre hospitalier Alès-Cévennes : « En fonction à l’hôpital de 1997 à 2006, j’ai poursuivi mon parcours professionnel à travers la France et, quand j’ai entendu parler d’un poste qui se libérait à Alès, je n’ai pas hésite, j’ai été de nouveau attiré par ce territoire ».

Les internes au cœur d’un territoire qui repense le système de soins local

« Ancienne Montpelliéraine, j’ai fait mon internat à Alès et j’ai été séduite par le cadre de vie. Je n’en suis plus repartie », a également témoigné la généraliste Cécile Ranchoux, comme pour montrer la voie aux jeunes étudiants présents. Avec près de 10 500 habitants qui n’ont pas de médecin généraliste et l’une des plus fortes démographies de France (+ 1 000 habitants par an), Alès Agglomération s’emploie à lutter contre le phénomène national de désertification médicale qui touche le territoire. « Nous pouvons compter ici sur un réseau de santé unique en France, Réséda, qui crée des synergies entre 1 200 professionnels », a exposé Christophe Rivenq. « Nous avons également lancé les États généraux de la Santé il y a un an pour repenser le système de soins local ; déjà des actions innovantes ont vu le jour pour la prise en charge des patients. Nous avons évidemment besoin de vous pour poursuivre le travail ! », a-t-il complété.

Puis l’Office du tourisme a pu présenter les structures sportives, culturelles et de loisirs. Un kit de bienvenue a également été remis aux internes, comprenant une offre de découverte touristique, des produits locaux et de petits cadeaux. « Je suis surpris, c’est la première fois que je participe à une cérémonie d’accueil comme celle-là. La ville d’Alès est attractive et conviviale ; son hôpital est bien organisé et j’y apprends beaucoup », a attesté Nabil, interne en chirurgie urologique. « Il n’y a pas que le travail dans la vie, oui c’est important de pratiquer des activités, de rencontrer des gens, c’est pour cela que je trouve l’initiative de cette soirée intéressante », a témoigné Fatima, interne en laboratoire, rejointe dans ses propos par Marine, 25 ans, interne en médecine générale : « C’est mon deuxième internat, nous sommes confrontés à des situations compliquées à l’hôpital : il faut s’aérer, se vider la tête pour avoir un bon équilibre entre le travail et la vie personnelle. La qualité de vie, c’est important, ça a l’air chouette ici ! » Julien, 29 ans, interne en médecine générale, s’est également montré réceptif aux messages distillés : « On est à Alès pour six mois et, même si nous allons encore bouger au cours de nos études, c’est important de connaître les territoires que nous habitons, car ça permet de se projeter, pour les choix que nous aurons à faire plus tard… »

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