Économie

La bière “La Méduz” arrive sur Méjannes-lès-Alès

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La brasserie basée à Uzès déménagera l’ensemble de son activité au mois de mars dans les anciens locaux de L’Apostrophe.

Dans le courant du mois de mars, la marque de bière “La Méduz”, fondée en 2012 par Bertrand Salvignol et Christophe Fresquet, va quitter ses locaux historiques d’Uzès pour s’installer dans l’ex-salle de spectacle L’Apostrophe que vient de lui céder Alès Agglomération. « Il était urgent pour nous de trouver un espace suffisamment vaste pour accueillir sur un même site à la fois la production, la commercialisation et le stockage de nos bières », éclaire Christophe Fresquet. À Méjannes-lès-Alès, “La Méduz” disposera d’un bâtiment de 1 000 m2 et d’un terrain de 4 000 m2 pour stocker jusqu’à 4 000 palettes. « Nous sommes ravis de rejoindre une zone d’activité dans laquelle sont regroupées de nombreuses entreprises liées à l’agroalimentaire », renchérit le co-fondateur de “La Méduz”.

Une première collaboration avec la distillerie Bel Air

L’entreprise n’a d’ailleurs pas attendu son déménagement physique pour tisser des liens avec la distillerie Bel Air, à Saint-Just-et-Vacquières : l’an dernier, une gamme de 4 bières aromatisées a vu le jour (genévrier cade, thym, verveine et fleur d’oranger). Une belle synergie naissante qui pourrait déboucher, à l’avenir, sur d’autres collaborations. « Avec le nouvel outil dont nous allons disposer, le champ des possibles est immense », confirme Christophe Fresquet.

Car le projet des dirigeants de “La Meduz” ne s’arrête pas à l’achat d’un simple bâtiment doublant leur surface. Ils vont également investir pour se doter d’une salle de brasse automatisée, ainsi que d’un robot de conditionnement et de palettisation.

L’ambition de “La Meduz” est de doubler sa production d’ici 5 ans, en grimpant à 5 000 hectolitres par an, soit une production de 4 000 litres de bière par jour. Dans ce cadre-là, l’effectif de “La Méduz”, actuellement composé de huit collaborateurs, pourrait croître sensiblement. La partie commercialisation pourrait demander des renforts.

Pour parvenir à boucler son projet à Méjannes-lès-Alès, “La Meduz” a investi 1,9 M€.

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