Sports et loisirs

Hakim Malek est le nouvel entraîneur de l’OAC

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Après un début de saison compliqué, l’OAC a changé d’entraîneur pour son équipe phare. Ce changement a pour but de maintenir le club en championnat de National 2.

« Disons-le, nous avons eu un début de saison très moyen », a introduit d’emblée Didier Bilange, président de l’Olympique Alès-Cévennes lors d’une conférence de presse organisée le 14 novembre. « La délocalisation de nos matchs à domicile à Uzès, certains changements dans l’équipe font sûrement partie des causes, mais ne suffisent pas à expliquer ces mauvais résultats », a-t-il insisté.

Dans le souci de se maintenir en championnat de National 2 – et d’accéder à la division supérieure le plus rapidement possible – le club a mené de nombreux entretiens approfondis avec Stéphane Saurat. « D’un commun accord, il a démissionné de son poste d’entraîneur », a expliqué Didier Bilange. Pour autant, l’OAC ne lui jette pas la pierre. De concert, Didier Bilange, Philippe Mallaroni (manager général), Jean-Marie Pasqualetti (directeur technique) et Hakim Malek, le nouvel entraîneur en poste, ont rendu hommage à son travail d’une très grande qualité. « Il a su mobiliser les joueurs, les faire progresser, évoluer dans les différents championnats ».

“C’est une équipe de batailleur”

Cet héritage revient désormais au franco-algérien de 50 ans, Hakim Malek. Du haut de ses 21 années d’expérience, ayant déjà entraîné en Ligue 2 et en championnat étranger, il a été retenu parmi une douzaine d’autres candidats. « Je voulais m’inscrire dans un club qui a des objectifs, des ambitions et surtout qui a les idées claires », a-t-il lancé en introduction. À ses yeux, l’OAC peut tirer son épingle du jeu : « C’est un club, comme Toulon, qui a une identité, une histoire et surtout un potentiel. Dans la pool Sud, qui est la plus dure de France, il faut redoubler d’efforts pour faire face aux clubs de la région marseillaise et ne pas céder au stress. » Question technique, le nouvel entraîneur est très exigeant : « J’attends beaucoup des joueurs. Car aujourd’hui, il n’y a pas de talent individuel permettant de faire une différence pendant le match. En revanche, c’est une équipe de batailleurs qui peut collectivement construire un jeu. C’est là-dessus qu’il faut travailler pour gagner en régularité. »

La prochaine rencontre doit avoir lieu samedi 10 décembre à 19h, face à Canet-Roussillon. Les joueurs de l’OAC pourront enfin s’exprimer devant leurs supporters, sur la toute nouvelle pelouse du stade Pibarot d’Alès.