« Une base de travail solide », c’est ainsi que le président d’Alès Agglomération considère les résultats de l’enquête de la population, plus que comme un baromètre de satisfaction. Depuis 2002, la collectivité (l’ex Grand Alès à l’époque) a pris l’habitude de consulter chaque année les habitants pour prioriser les actions urgentes à mener, planifier à long terme et même en ajuster certaines ayant été réalisées.

Du 2 juin au 11 juillet, 2 764 Grand-Alésiens ont répondu au questionnaire : 46,5 % habitant la ville-centre, Alès, et 48 % habitant dans les 70 autres communes (5,5 % habitant hors Alès Agglomération), permettant d’apporter un équilibre à ce sondage et d’offrir aux élus qui analysent les résultats une belle représentativité de la ruralité. « Ce taux de réponse est similaire à celui d’un sondage classique, il permet d’obtenir une marge d’erreur de seulement 3 % », aime à rappeler Christophe Rivenq, qui a pris connaissance des résultats cet été.

Avec sept questions concernant tous les habitants d’Alès Agglomération, puis dans un second temps des questions propres aux communes (chaque maire avait la possibilité d’interroger ses administrés), les résultats de cette enquête offrent un éclairage précieux sur les enjeux du quotidien : qu’il s’agisse de la mobilité, de l’environnement, de la culture, de l’information ou des services publics, chaque réponse contribue à dessiner un portrait fidèle du territoire, avec en filigrane les attentes de la population et les priorités à engager. « Globalement, nous constatons une unité de vue des habitants sur les priorités à donner avec, certes, quelques nuances entre Alésiens et Grand-Alésiens, mais des choix bien marqués sur quasiment chaque question », décrit Christophe Rivenq.