« La citoyenneté, c’est un peu le cœur de notre métier. C’est le rôle essentiel des collectivités et nous nous devons de transmettre ces valeurs qui permettent de bien vivre ensemble », a résumé en préambule Max Roustan, maire d’Alès, au moment de présenter la deuxième édition de cette manifestation voulue par la collectivité et pour laquelle les élus sont pleinement engagés.
C’est notamment le cas de Martine Magne et de Pierre Martin, adjoints au maire, pour lesquels « il faut s’appuyer sur le succès de l’édition précédente durant laquelle nous avons rencontré plus de 600 jeunes. Cette année, nous avons misé sur l’interactivité pour rendre ces rencontres plus vivantes, mais aussi plus participatives ».
Trois ateliers participatifs et un échange avec les élus
Avec l’aide de la police municipale et des différents services attachés à la jeunesse, des thèmes comme le civisme, le risque incendie et le respect de l’eau et des équipements publics ou encore le comportement dans les transports en commun, seront abordés en même temps que les droits et obligations du citoyen, le droit de vote ou les bonnes pratiques du numérique. Le tout à travers trois ateliers qui donneront ensuite la possibilité d’échanger avec les élus. « Nous souhaitons éveiller les consciences en abordant les grands principes qui, de l’État à la commune, permettent de bien vivre ensemble », a insisté Bruno Mazuc, conseiller municipal.
Forts de l’expérience de l’année passée, les établissements et leurs enseignants se sont d’ailleurs montrés très réactifs pour participer à cette nouvelle édition de la Semaine de la Citoyenneté. Les collèges Jean-Moulin, Racine, Daudet, Bellevue et La Salle, mais aussi les lycées La Salle et LPP Cévenol se sont inscrits, alors que les lycées Bellevue et Jean-Baptiste-Dumas seront visités ultérieurement.
« À travers cette semaine, nous souhaitons sensibiliser les plus jeunes aux questions d’incivilité du quotidien qui nuisent au bien-vivre ensemble et leur faire passer le message qu’être citoyen, ça se cultive au quotidien, cela comporte des droits, mais aussi des devoirs », a synthétisé Christophe Rivenq, président d’Alès Agglomération.
