Ce mercredi 12 juillet, le vernissage de l’exposition, qui restera visible jusqu’au 29 octobre, a permis de présenter au public quelque 200 œuvres graphiques : principalement des dessins au fusain ou au pastel gras, des estampes, ainsi que des gravures qui étaient souvent réalisées pour des livres de peintres. Celles-ci sont présentées sous toutes leurs facettes techniques : pointes-sèches, eaux-fortes, lithographies, gravures sur bois, sur carton ou encore “cartalégraphies” (gravure avec carton) dont Pierre André Benoit avait donné l’idée à Braque. « Certaines œuvres, comme l’ensemble des seize gravures de La Théogonie, n’ont pas été exposées ensemble depuis plus de quarante ans ! » se réjouit la Conservatrice.

Les visiteurs pourront notamment apprécier la période cubiste, centrée sur la dynamique poétique des œuvres et des livres de Braque, à travers plusieurs thématiques (la mythologie, l’atelier, l’oiseau) qui se superposent plutôt qu’elles ne se succèdent chronologiquement. « Six des dix gravures cubistes réalisées par Braque sont rassemblées en une même salle. La commissaire de l’exposition, Françoise Nicol, me confiait récemment qu’elle n’en avait jamais vu autant présentées en même temps », témoigne Carole Hiza.

D’une pièce à l’autre du musée se tissent des “rapports” qui contribuent à réconcilier les êtres et les choses, le visible et l’invisible ; c’est à ces rapports que Pierre André Benoit est particulièrement sensible…