Deux nichoirs ont été installés dans le jardin public “Les Terrasses du Bosquet”, à Alès. Ces petites “maisons” sont constituées de galeries dans lesquelles les abeilles sauvages viennent pondre. Grâce à un ingénieux système de tubes transparents, le public peut même observer les insectes fabriquer leur nid et suivre leur cycle de vie : la construction du nid, la ponte des œufs, leurs transformations en larves, puis en cocon.

Les abeilles sauvages ne vivent pas en colonie (d’où leur surnom d’abeilles “solitaires”), ne produisent pas de miel et ne piquent pas. Tout un chacun peut donc reproduire cette initiative chez soi sans danger : « En installant des insectes pollinisateurs dans son jardin ou même sur son balcon, nous créons de la biodiversité. Les abeilles sauvages butinent quatre fois plus de fleurs que les abeilles mellifères dans un rayon de 250 mètres autour de leur nid, précise Sabine Rauzier, responsable du Centre national de Pomologie d’Alès. 

Tout le monde peut devenir un “dorloteur” d’abeilles solitaires. Il suffit de disposer d’un jardin ou d’un balcon et d’adhérer à l’initiative sur le site lesdorloteurs.fr.