Après avoir convaincu ses partenaires de sa volonté de tirer un trait définitif sur l’utilisation des produits phytosanitaires sur sa voirie et dans ses jardins, la municipalité alésienne vient de passer à la seconde phase de la démarche lancée il y a trois ans avec le Plan d’amélioration des pratiques phytosanitaires et horticoles (PAPPH).
La mise en œuvre de ce PAPPH consiste à l’achat et à l’utilisation de matériel innovant tendant à remplacer les produits toxiques employés jusque-là pour réduire efficacement les herbes spontanées par exemple.
135 000 € de matériel performant
Un intérêt environnemental, social et sanitaire
« Cette démarche “zéro phyto” va plus loin que la préservation de l’environnement. Elle comprend en effet également un volet sanitaire en évitant d’exposer les agents et la population aux effets nocifs des produits chimiques. Elle permet aussi de protéger l’eau des rivières dans lesquelles ces produits ne s’épandent plus. Enfin, cette nouvelle façon de gérer les espaces végétalisés comprend un volet social, car elle nécessite beaucoup plus de bras pour effectuer le travail », souligne Sandra Chapon, responsable du service Aménagement urbain / Espaces verts communautaires.
Résolument convaincue du bien-fondé de cette démarche vertueuse en matière environnementale, la municipalité d’Alès a déjà formé les équipes à ces méthodes de travail. À terme pour la commune, il y a un nouvel objectif : obtenir le label “Terre saine”, la plus haute distinction attribuée en la matière à une collectivité, remit par le ministère de la Transition écologique et solidaire, ainsi que par l’Agence française pour la Biodiversité.