Le très important chantier de réhabilitation de l’intérieur de la cathédrale Saint Jean-Baptiste, qui commence début mars (lire ci-dessous), nécessite l’occupation du parking situé au nord de l’édifice par les entreprises du bâtiment.
Le chantier devant durer deux ans, ce parking ne sera plus accessible, ni pour le stationnement, ni pour le marché, pendant toute la durée des travaux, et ce à partir du lundi 5 mars.
Le marché revient place de la Mairie
Les étaliers du lundi qui s’installaient à cet endroit seront donc déplacés sur la place de la Mairie. Ils y seront tous les lundis, sauf à quelques reprises dans l’année lorsque la place est mobilisée pour des animations exceptionnelles (Feria, Semaine cévenole, festivités de Noël, etc.).
Le marché du lundi se tiendra donc dorénavant place de la Mairie, sur le côté sud de la place Saint-Jean et autour des halles de l’Abbaye
Zoom sur le chantier de la cathédrale
Fermé au public depuis janvier 2018, le bâtiment historique alésien, érigé au XVIIe siècle, sera en chantier durant deux ans afin de restaurer la totalité de son intérieur. Sur les voûtes qui culminent à 22 mètres au-dessus du sol, les traces des infiltrations ont recouvert de noir les toiles et murs peints par Cublet et Marinelli en 1876.
D’abord, les grands tableaux vont être déposés, puis envoyés dans des ateliers de restauration spécialisés. Ensuite, sur un échafaudage géant, les ouvriers répareront les outrages infligés à la pierre et aux décors, reprendront le travail de peinture et repenseront l’éclairage avec l’installation d’immenses lustres. Les vitraux du chœur seront également nettoyés et réparés.
Au sol, de longues tranchées seront ouvertes afin d’y enfouir tout le câblage électrique. Ensuite, les vieilles dalles seront soit remplacées, soit réparées.
Un tel chantier de 6 000 m² justifie la durée de l’opération. Au final, pour sa réouverture prévue à Noël 2019, le public retrouvera la cathédrale Saint-Jean telle que les services de l’État l’ont classée en 1914.
Ces travaux représentent au total une somme avoisinant les 5 M€. Des subventions de l’Europe, de l’État, de la Région et du Département rendront le coût financièrement supportable pour la Ville d’Alès, propriétaire de l’édifice.