Environnement

Alès Agglo inaugure son premier bâtiment en autoconsommation électrique

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Un système de panneaux solaires permet au bâtiment Myriapole d’être énergétiquement autonome et d’inspirer la recherche concernant des data centers écologiques.

Situé dans le quartier du Rieu, à Alès, et ouvert en 2002, le bâtiment Myriapole, aujourd’hui dédié au développement du numérique, se maintient à la pointe de la modernité. Celui-ci vient en effet d’équiper son toit de 35 panneaux photovoltaïques lui permettant de fonctionner en autoconsommation électrique. Premier bâtiment d’Alès Agglomération à bénéficier de ce système écologiquement et économiquement vertueux, il a été inauguré le 14 mars.

Le bâtiment “fabrique” ainsi quotidiennement 18 kilowatts, couvrant exactement sa consommation. Pour y parvenir, il a tout d’abord fallu revoir l’isolation thermique du bâtiment et rénover une partie de l’installation électrique et de chauffage. « Nous avons pour ambition de reproduire cet exemple sur d’autres bâtiments de la collectivité », a annoncé Christophe Rivenq, président d’Alès Agglomération. Le prochain sur la liste devrait être le bâtiment ATOME, rue Michelet, à Alès. « C’est le prix à payer pour protéger notre environnement et, en même temps, réaliser de substantielles économies sur nos factures d’électricité qui ont explosé ces dernières années », calculait Christophe Rivenq.

Green4Cloud prolonge l’expérience avec un data center prototype

D’une pierre deux coups, cet investissement d’Alès Agglo se transforme également en opportunité pour l’entreprise Green4Cloud, domiciliée dans la pépinière d’entreprises de Digit’Alès, au sein du Myriapole : elle qui vient de mettre en place deux data centers de proximité à Vézénobres et à Saint-Aunès (Hérault), a choisi, dans une expérience inédite, d’utiliser les panneaux solaires du bâtiment alésien pour alimenter un data center prototype prochainement mis en service.

Avec le soutien d’IMT Mines Alès, l’entreprise envisage même d’aller plus loin dans ses recherches en se penchant sur la chaleur appelée “chaleur fatale”, produite par les data center : celle-ci pourrait être exploitée plutôt que de la laisser se disperser dans l’atmosphère et aggraver le réchauffement climatique.

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