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Alès : 70 arbres vont retrouver un port plus naturel

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Les 70 tilleuls du quai Boissier-de-Sauvages font l’objet d’une taille de restructuration jusqu’au 20 décembre, afin d’abandonner la taille “en rideau” qui leur conférait un aspect cubique et qui faisait écran à la luminosité.

Ça scie, ça élague, ça broie… Les tilleuls qui bordent le quai Boissier-de-Sauvages, à Alès, sont en train de se refaire une santé. Le service Patrimoine arboré de la Ville d’Alès a décidé de changer le mode de taille de ces arbres : « Ils vont retrouver un port semi-libre », indique Fanny Pradier, la responsable du service municipal qui supervise de près l’opération. Jusque-là taillés tous les ans “en rideau”, une taille architecturée assez sévère pour conserver un aspect cubique, les 70 tilleuls n’ont eu d’autres choix que de se développer à l’intérieur de leur couronne ; ce qui peut les mettre en péril sur le long terme.

Les équipes d’élagueurs de la société La Serpe procèdent donc à un important et délicat travail de restructuration jusqu’au 20 décembre. « Il faut alléger cette ramure devenue très dense et donc couper beaucoup de branches, décrit Fanny Pradier. Ça représente une taille impressionnante pour les passants, mais elle est nécessaire pour soulager les arbres. Cette opération est supervisée par un professionnel ».

Un “bilan de santé” pour chaque arbre

Au préalable, chacun des tilleuls a fait l’objet d’une étude pour faire un “bilan de santé” et s’assurer qu’il pourra supporter la restructuration de ses branchages (les platanes du boulevard Louis Blanc ne sont, par exemple, pas en mesure de recevoir le même traitement).

Pour donner un port semi-libre à tous ces arbres, d’autres tailles de restructuration seront nécessaires. La prochaine intervention n’est prévue que dans deux ans pour laisser le temps aux tilleuls, d’ici là, de se redévelopper sans contrainte.

Mais d’ores et déjà, le quai Boissier-de-Sauvages retrouve de la luminosité grâce à cette opération. Les riverains avaient signalé l’effet d’écran des tilleuls qui, en hiver avec les branches, comme en été avec les feuilles, assombrissaient l’axe.