Aedes albopictus, plus connu sous le nom de moustique-tigre, peut transmettre des maladies virales de type dengue, chikungunya et Zika. « L’éradication par traitement chimique n’est pas possible », rappelle le service
Hygiène d’Alès Agglomération. Alors, « faisons équipe avant qu’il pique ! », enjoint l’Entente interdépartementale pour la démoustication du bassin méditerranéen. Sachant que 80 % des gîtes larvaires se trouvent dans les jardins et sur les terrasses, il incombe à chacun d’adopter les bonnes pratiques afin de limiter sa propagation.
Le moustique qui vous pique est né chez vous !
Première des choses à savoir et à ne pas oublier sur le “tigre” : « Il se déplace peu et vit donc tout près des humains auxquels il est très lié, car en piquant il trouve de la nourriture pour ses oeufs », indique le service des Risques majeurs d’Alès Agglomération. Les eaux stagnantes, les petites flaques ou les herbes hautes sont autant de zones qu’affectionne le moustique-tigre pour se développer. Ne comptez pas sur les produits antimoustiques ; ils ne permettent pas d’éliminer durablement le “tigre”. Bannissez plutôt du jardin les petits déchets, les fruits tombés au sol, les soucoupes de pots de fleurs, les jouets d’enfants, les encombrants et les pneus usagés. Taillez les haies, couvrez les réservoirs d’eau et les piscines hors d’usage. Vérifiez le bon écoulement des eaux de pluie. Voilà quelques actions simples à réaliser dès le printemps et qui sont susceptibles de sauver votre été.
Le moustique-tigre ne vit que trois semaines et son rayon d’action ne dépasse pas les 80 mètres. « Cela peut paraître dérisoire, admet Ghislain Bavre, directeur du pôle Environnement urbain de l’Agglo. Cependant, il pond jusqu’à 1200 œufs et se propage par capillarité, de flaque d’eau en flaque d’eau… » L’invasion peut être rapide. Le combattre par des gestes simples est relativement facile, encore faut-il penser à le faire.