Vie publique

56,8 % au 1er tour : Max Roustan puissance 5

AlèsÉlections


Elu maire pour la 5e fois d’affilée, dont 4 fois successivement dès le 1er tour, Max Roustan entre de plain-pied dans l’histoire d’Alès et de la région.

Aussi bien que Georges Frêche à Montpellier ou que Pierre Mauroy à Lille, élus cinq fois. Mieux que Jean-Marc Ayrault à Nantes (quatre mandats) et mieux que Roger Roucaute à Alès (trois mandats et demi), Max Roustan étoffe un peu plus sa légende dans la capitale cévenole.

Avec cinq élections consécutives à la tête d’une ville de plus de 40 000 habitants, il marque encore davantage de son empreinte l’histoire de ce territoire qu’il aime tant.

Le premier choix

Pour ces élections municipales 2020, le maire sortant a encore mis tout le monde d’accord en écrasant la concurrence dès le 1er tour avec un score sans appel de 56,8 %, soit 2,7 % de plus qu’en 2014. Max Roustan a fini en tête de 28 bureaux de vote sur 29, un quasi Grand Chelem impressionnant.

Malgré la présence de six listes contre lui, dont une liste d’union de la gauche (Paul Planque, 22,8 %), malgré le coronavirus et les 66 % d’abstention, malgré les procès qui lui ont été faits sur sa volonté de préparer sa succession, Max Roustan est toujours – et de loin – le premier choix des Alésiens. Ça dure depuis vingt-cinq ans et cela va donc durer quelques années de plus.

« En 2025, ça fera 30 ans que je suis maire et je serai encore là » a affirmé Max Roustan vers 21h15, ce dimanche 15 mars, sous les applaudissements nourris des Alésiens rassemblés salle des Etats. « Nous avons travaillé intelligemment », a-t-il ajouté en se tournant vers ses co-listiers, dont 36 siègeront dans le prochain conseil municipal (sur 43 conseillers). À commencer par Christophe Rivenq, son bras droit de toujours, qui deviendra donc son 1er adjoint.

Un grand coup de chapeau

Chapeau bas pour ce Cévenol pure souche, ancien enseignant, apiculteur, terrien dans l’âme, qui colle si étroitement à la mentalité de sa ville que ses habitants ne veulent pas l’envoyer à la retraite.

Chapeau bas pour ce visionnaire qui a métamorphosé Alès depuis 1995, entraînant dans son sillage charismatique toutes les énergies : chambres consulaires, élus de l’Agglo, chefs d’entreprise, responsables associatifs, …

Chapeau bas pour cet homme simple et passionné, qui estime ne pas avoir encore assez donné à sa ville et à ses administrés. « Je n’ai pas terminé mon œuvre, nous avons encore d’énormes projets à réaliser » indiquait-il lors de la campagne. Il va donc pouvoir s’y atteler. Dès cette semaine.

Résultats du 1er tour​

Les résultats complets des 29 bureaux de vote alésiens